Contre aléas et inflation, la coop Lur Berri maintient le cap
Sécheresse, inflation, volatilité des prix… Malgré la conjoncture, le groupe coopératif basque s’efforce à appliquer coûte que coûte sa stratégie de création de valeur ajoutée. Mais à quelques jours des fêtes de fin d’année, ces derniers espèrent terminer 2022 sur une bonne note comptant pour cela sur le rayonnement des produits de leur marque Labeyrie (foie gras, saumon).
Sécheresse, inflation, volatilité des prix… Malgré la conjoncture, le groupe coopératif basque s’efforce à appliquer coûte que coûte sa stratégie de création de valeur ajoutée. Mais à quelques jours des fêtes de fin d’année, ces derniers espèrent terminer 2022 sur une bonne note comptant pour cela sur le rayonnement des produits de leur marque Labeyrie (foie gras, saumon).
Au siège à Aïcirits ce mercredi 14 décembre, Éric Narbais-Jaureguy et Frédéric Hialé avaient réuni la presse pour brosser le bilan de l’exercice 2021-2022. Parachevant la tournée des réunions de section, cette rencontre — organisée en préambule de l’assemblée générale qui se tient aujourd’hui — était l’occasion pour le binôme président/directeur d’afficher un chiffre d’affaires établi à 1.361 millions d’euros, malgré un «résultat général du groupe un peu en baisse», concédait ce dernier en fin de conférence de presse.
La quatrième épizootie d’influenza aviaire a eu un fort impact sur ses éleveurs et sur sa filière agroalimentaire structurée notamment autour de Labeyrie Fine Foods. «Tous les maillons ont été touchés», souffle le président.
Plus prospères, les productions végétales ont, elles, profité d’une récolte 2021 favorable avec un volume de 330.060 tonnes de céréales et de colza. Le développement des filières contractuelles s’est poursuivi dans l’optique initiale «d’apporter plus de valeur ajoutée sur le territoire et pour les agriculteurs», glisse Éric Narbais-Jaureguy. Le pôle semences s’est également vu conforté en enregistrant un record historique de ses surfaces dédiées à la multiplication, avec 5.200 hectares. Porté par leur marque LBS Seeds, le groupe a vendu 117.900 doses contribuant fortement à la progression de 42% de son activité approvisionnement.
«Filière en structuration»
La branche animale de la coopérative basque se porte relativement bien. Tirée par des volumes en hausse d’agneaux de lait, son activité ovine affiche une progression de 11%. Toujours liée à son partenariat avec le leader français LDC, la production de poulet de Lur Berri a gagné du terrain avec une croissance sur l’exercice de 37%. «Notre filière est en pleine structuration et nous accompagnons au plus près les éleveurs afin de rendre le plus rémunérateur possible cet atelier», confie le directeur, qui a vu se tenir cette année dans ses couloirs la première assemblée de section de l’OP Volailles de chair nouvellement formée.
La nouvelle unité de production d’aliments “mash” (N.D.L.R. : aliment non granulé, constitué d’un mélange de matières premières visuellement identifiables) de l’usine Pédefer à Coarraze (64) a participé également au bon résultat de l’activité nutrition animale du groupe qui connaît une montée en flèche de 13,3%.
Plus largement, via le renforcement de partenariats historiques, Lur Berri a maintenu son développement et reste en quête de valeur ajoutée à apporter sur son terrain.
B. Ducasse