Daniel Peyraube nouveau président de Maïsadour
Michel Prugue, qui a tenu les rênes du groupe coopératif landais pendant 21 ans, avait confirmé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat lors de l’assemblée générale de Maïsadour du 6 décembre dernier. C’est donc Daniel Peyraube qui lui succède suite au vote du conseil d’administration réuni le vendredi 9 décembre.
Michel Prugue, qui a tenu les rênes du groupe coopératif landais pendant 21 ans, avait confirmé qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat lors de l’assemblée générale de Maïsadour du 6 décembre dernier. C’est donc Daniel Peyraube qui lui succède suite au vote du conseil d’administration réuni le vendredi 9 décembre.
Administrateur du groupe Maïsadour depuis 2012, puis membre du bureau de 2015 jusqu’en 2020, Daniel Peyraube avait succédé à Dominique Graciet au poste président-délégué. Cette année, il prend donc la suite de Michel Prugue à la présidence. «Je tiens à saluer l’engagement de Michel Prugue durant ses 21 ans de mandat au sein de la coopérative. Si nous devions retenir qu’une seule valeur que nous partageons, c’est celle du collectif ! Il n’y a qu’ensemble que nous ferons bouger les lignes pour construire l’agriculture de demain», a indiqué Daniel Peyraube dans un communiqué de presse.
Formé aux techniques agricoles et diplômé d’un BTS en Gestion, Daniel Peyraube a suivi des formations en management, relations humaines, gestion et d’administrateur à l’ESSEC Paris. En 1996, il reprend l’exploitation familiale à Castaignos-Souslens dans les Landes. À l’image de la diversité des filières de la coopérative qu’il dirige désormais, le nouveau président produit du maïs, du maïs semences, du tournesol et du soja. Daniel Peyraube est également éleveur de poulets, de canards et de pintades.
L’objectif de celui qui préside également l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM) est «d’impulser une dynamique collective pour apporter des solutions innovantes et concrètes aux agriculteurs du territoire qui font face aux enjeux des changements climatiques, sociétaux et économiques. Des défis que nous relèverons pour garantir notre souveraineté alimentaire à tous dans le respect du bien-être de nos agriculteurs. Maïsadour a déjà engagé sa transformation pour y parvenir, nous irons toujours plus loin», a-t-il ajouté.