Fièvre catarrhale : à propos de la vaccination...
Entre recommandations sanitaires, obligations réglementaires et coût vaccinal, le GDS fait le point.
© Y.A / Le Sillon
La réglementation n'impose plus la vaccination contre la fièvre catarrhale, à l'exception des obligations liées à l'export. Pour ce qui concerne le département, l'exportation des broutards vers l'Italie exige qu'ils soient vaccinés par un vétérinaire. Par contre, il n'y a aucune obligation pour l'Espagne, cette dernière étant dans la même situation que la France en ce qui concerne les sérotypes 1 et 8.
Lorsque la vaccination n'est pas obligatoire, elle peut être réalisée par l'éleveur, en prenant un certain nombre de précautions, comme l'intervalle maximum entre les rappels annuels (12 mois pour l'export, 13 mois dans les autres situations), et le respect des règles administratives (conservation de l'ordonnance, inscription sur le carnet sanitaire). La vaccination est parfois décriée pour les effets secondaires qu'elle peut provoquer. Ceux-ci pourront être évités en prenant soin de ne pas vacciner lors de la mise à la reproduction. Si la vaccination n'est plus obligatoire, elle reste recommandée par les organisations professionnelles et vétérinaires, ainsi que par le ministre chargé de l'agriculture. En effet, comme le précise l'ANSES (ex AFSSA), le risque de circulation du virus reste majeur. Une vaccination de masse est de nature à éviter la réapparition de la maladie, son impact sur les élevages et les tracasseries qui vont avec. Il faut donc vacciner, mais avec quoi et à quel prix ?
Un vaccin bivalent est disponible depuis quelques semaines, mais il représente un poids financier certain, en particulier dans l'espèce ovine (3,5 à 4 euros). Alors, quelles alternatives ? La plupart des cabinets vétérinaires est approvisionnée en vaccins monovalents en quantité limitée, et leur acquisition permet de diviser la facture par 3 environ (1,20 euro environ). Toutefois, le vaccin BTV 1 le plus régulièrement utilisé dans l'espèce ovine perdra son ATU (Autorisation Temporaire d'Utilisation) le 30 mars. Il est donc urgent, si on est intéressé, de s'adresser immédiatement à son vétérinaire.
Un vaccin espagnol bivalent, offrant par ailleurs l'intérêt de ne nécessiter qu'une seule injection en primo vaccination, pourrait être commercialisé à un prix très compétitif (annoncé à 1 euro environ), mais il ne peut être distribué en France pour le moment, et le délai de fabrication est 2 mois. Enfin, un autre bivalent, qui devrait également présenter un prix attractif, serait disponible courant mai.
Les organismes d'élevage et le GDS restent mobilisés sur le sujet aux côtés des vétérinaires. Des informations complémentaires seront apportées chaque fois que nécessaire dans l'objectif de réussir le mieux possible cette campagne de vaccination 2011.
Le GDS 64
Lorsque la vaccination n'est pas obligatoire, elle peut être réalisée par l'éleveur, en prenant un certain nombre de précautions, comme l'intervalle maximum entre les rappels annuels (12 mois pour l'export, 13 mois dans les autres situations), et le respect des règles administratives (conservation de l'ordonnance, inscription sur le carnet sanitaire). La vaccination est parfois décriée pour les effets secondaires qu'elle peut provoquer. Ceux-ci pourront être évités en prenant soin de ne pas vacciner lors de la mise à la reproduction. Si la vaccination n'est plus obligatoire, elle reste recommandée par les organisations professionnelles et vétérinaires, ainsi que par le ministre chargé de l'agriculture. En effet, comme le précise l'ANSES (ex AFSSA), le risque de circulation du virus reste majeur. Une vaccination de masse est de nature à éviter la réapparition de la maladie, son impact sur les élevages et les tracasseries qui vont avec. Il faut donc vacciner, mais avec quoi et à quel prix ?
Un vaccin bivalent est disponible depuis quelques semaines, mais il représente un poids financier certain, en particulier dans l'espèce ovine (3,5 à 4 euros). Alors, quelles alternatives ? La plupart des cabinets vétérinaires est approvisionnée en vaccins monovalents en quantité limitée, et leur acquisition permet de diviser la facture par 3 environ (1,20 euro environ). Toutefois, le vaccin BTV 1 le plus régulièrement utilisé dans l'espèce ovine perdra son ATU (Autorisation Temporaire d'Utilisation) le 30 mars. Il est donc urgent, si on est intéressé, de s'adresser immédiatement à son vétérinaire.
Un vaccin espagnol bivalent, offrant par ailleurs l'intérêt de ne nécessiter qu'une seule injection en primo vaccination, pourrait être commercialisé à un prix très compétitif (annoncé à 1 euro environ), mais il ne peut être distribué en France pour le moment, et le délai de fabrication est 2 mois. Enfin, un autre bivalent, qui devrait également présenter un prix attractif, serait disponible courant mai.
Les organismes d'élevage et le GDS restent mobilisés sur le sujet aux côtés des vétérinaires. Des informations complémentaires seront apportées chaque fois que nécessaire dans l'objectif de réussir le mieux possible cette campagne de vaccination 2011.
Le GDS 64