Foie gras : le rapprochement Euralis/Maïsadour soumis à «examen approfondi»
Le projet de rapprochement des activités canards gras d’Euralis et de Maïsadour «justifie […] un examen approfondi » en raison d’un «doute sérieux d’atteinte à la concurrence», a annoncé l’Autorité de la concurrence dans un communiqué le 14 décembre. L’ouverture de cette «phase 2» ne «préjuge pas de l’existence d’éventuelles atteintes à la concurrence ni de l’issue de la demande d’autorisation», rappelle-t-elle.
Le projet de rapprochement des activités canards gras d’Euralis et de Maïsadour «justifie […] un examen approfondi » en raison d’un «doute sérieux d’atteinte à la concurrence», a annoncé l’Autorité de la concurrence dans un communiqué le 14 décembre. L’ouverture de cette «phase 2» ne «préjuge pas de l’existence d’éventuelles atteintes à la concurrence ni de l’issue de la demande d’autorisation», rappelle-t-elle.
Lors de la première phase de l’enquête, l’organisme public a estimé que le rapprochement, notifié en mai, «conférerait à l’entreprise commune des parts de marché significatives» dans plusieurs secteurs, en amont (collecte d’animaux) comme en aval (commercialisation de produits issus de canards gras). Une position qui risquerait d’entraîner une «augmentation des tarifs» et une «diminution de la qualité et de la diversité des produits proposés.»
En juillet, les deux coopératives du Sud-Ouest ont soumis des mesures visant à résoudre ce problème de concurrence. Une proposition jugée «insuffisante» par l’Autorité.
S’ouvre désormais une «phase 2» d’examen approfondi, d’une durée de 65 jours ouvrés. Durant cette nouvelle phase d’enquête, l’Autorité de la concurrence consultera les acteurs du secteur à travers des auditions ou des nouveaux tests de marché.
«Cette nouvelle instruction devrait durer quelques mois, précise Euralis. Ce délai ne remet nullement en cause le projet. Maïsadour et Euralis restent déterminés à le mener à bien pour soutenir l’avenir de leurs activités canard à foie gras, saurisserie et boutiques de vente directe».