Herd-book Limousin : une section aquitaine réduite mais active
Malgré une conjoncture difficile, la section aquitaine du Herd-book Limousin a présenté un bilan positif
Deuxième race allaitante d'Aquitaine, la Limousine continue d'afficher une belle dynamique dans la région. Tel est le constat dressé par la section aquitaine du Herd-book Limousin qui a tenu son assemblée générale à Mugron, le jeudi 30 septembre.
En Aquitaine, 7 % du cheptel national
Certes, avec un peu moins de 75.000 vaches recensées, les effectifs régionaux ne représentent que 7 % du cheptel national. La race Limousine demeure très représentée en Dordogne, en Gironde, mais aussi dans les Landes. En Chalosse, elle concourt en particulier à la production de boeufs.
En amont de son rôle d'appui technique, la mission principale du Herd-book est de certifier la qualité des reproducteurs de race pure et de leur attribuer des qualifications. Ainsi, chaque année, les inspecteurs procèdent, chez les adhérents, à l'inspection des màles et femelles en vue d'inscrire les seuls animaux conformes au standard de la race. À l'heure actuelle, la région Aquitaine regroupe 3 % des animaux certifiés à l'échelon français.
À l'inverse du bilan dressé au niveau national, « l'activité de la section aquitaine est peu impactée par la crise actuelle de l'élevage », commente le président Olivier Lasternas, lui-même éleveur en Dordogne. En particulier, le nombre de jeunes reproducteurs màles inscrits au titre de l'ascendance a connu une progression sensible (156 l'an dernier soit +24 %). Karine Proust, chef de service de la structure explique ce phénomène par la « nécessité, pour les éleveurs, de renouveler leurs taureaux Même en temps de crise ».
Dans la même logique, avec 5<885 vaches contrôlées, dont 2.479 inscrites lors de la campagne 2009-2010, l'activité du Herd-book a également connu une légère croissance sur la voie femelles.
Une progression du niveau génétique
En n'enregistrant qu'une baisse très limitée, le nombre d'adhérents affiche, également, une certaine continuité (70 élevages contre 72 l'année précédente). « Malgré la conjoncture, ces chiffres attestent de la foi des éleveurs régionaux dans la génétique et reflètent la valorisation à la hausse qu'ils tirent des taureaux nés sur leur élevage », se félicitent les responsables de la structure.
Dans le même temps, les niveaux génétiques des animaux aquitains présentent, eux aussi, des progressions intéressantes. Jusque-là , le cheptel limousin d'Aquitaine se caractérisait par des indexations sur les « facilités de naissance » et sur le « potentiel de croissance » en deçà des autres régions de production. Les indicateurs calculés lors de la dernière campagne font état d'une amélioration de ces critères, ainsi que du maintien des points forts régionaux (allaitement et développement musculaire).
« On sent une vraie mobilisation des éleveurs autour de ces enjeux », témoigne Olivier Lasternas. Selon lui, devant la dégradation des poids à la naissance des veaux au niveau national (+ 2 kg en dix ans), les éleveurs se doivent d'être particulièrement attentifs au maintien des facilités de vêlage de la race Limousine, « d'autant que c'est un point fort de notre race. Il faut le cultiver »
Enfin, le président de la section aquitaine ainsi que l'inspecteur Laurent Bonnet encouragent les producteurs à proposer les candidatures de leurs meilleurs veaux pour les recrutements de la station raciale de Lanaud. D'autre part, ils invitent les éleveurs à une grande mobilisation à l'occasion du concours agricole Aquitanima.
Fabien Brèthes
En Aquitaine, 7 % du cheptel national
Certes, avec un peu moins de 75.000 vaches recensées, les effectifs régionaux ne représentent que 7 % du cheptel national. La race Limousine demeure très représentée en Dordogne, en Gironde, mais aussi dans les Landes. En Chalosse, elle concourt en particulier à la production de boeufs.
En amont de son rôle d'appui technique, la mission principale du Herd-book est de certifier la qualité des reproducteurs de race pure et de leur attribuer des qualifications. Ainsi, chaque année, les inspecteurs procèdent, chez les adhérents, à l'inspection des màles et femelles en vue d'inscrire les seuls animaux conformes au standard de la race. À l'heure actuelle, la région Aquitaine regroupe 3 % des animaux certifiés à l'échelon français.
À l'inverse du bilan dressé au niveau national, « l'activité de la section aquitaine est peu impactée par la crise actuelle de l'élevage », commente le président Olivier Lasternas, lui-même éleveur en Dordogne. En particulier, le nombre de jeunes reproducteurs màles inscrits au titre de l'ascendance a connu une progression sensible (156 l'an dernier soit +24 %). Karine Proust, chef de service de la structure explique ce phénomène par la « nécessité, pour les éleveurs, de renouveler leurs taureaux Même en temps de crise ».
Dans la même logique, avec 5<885 vaches contrôlées, dont 2.479 inscrites lors de la campagne 2009-2010, l'activité du Herd-book a également connu une légère croissance sur la voie femelles.
Une progression du niveau génétique
En n'enregistrant qu'une baisse très limitée, le nombre d'adhérents affiche, également, une certaine continuité (70 élevages contre 72 l'année précédente). « Malgré la conjoncture, ces chiffres attestent de la foi des éleveurs régionaux dans la génétique et reflètent la valorisation à la hausse qu'ils tirent des taureaux nés sur leur élevage », se félicitent les responsables de la structure.
Dans le même temps, les niveaux génétiques des animaux aquitains présentent, eux aussi, des progressions intéressantes. Jusque-là , le cheptel limousin d'Aquitaine se caractérisait par des indexations sur les « facilités de naissance » et sur le « potentiel de croissance » en deçà des autres régions de production. Les indicateurs calculés lors de la dernière campagne font état d'une amélioration de ces critères, ainsi que du maintien des points forts régionaux (allaitement et développement musculaire).
« On sent une vraie mobilisation des éleveurs autour de ces enjeux », témoigne Olivier Lasternas. Selon lui, devant la dégradation des poids à la naissance des veaux au niveau national (+ 2 kg en dix ans), les éleveurs se doivent d'être particulièrement attentifs au maintien des facilités de vêlage de la race Limousine, « d'autant que c'est un point fort de notre race. Il faut le cultiver »
Enfin, le président de la section aquitaine ainsi que l'inspecteur Laurent Bonnet encouragent les producteurs à proposer les candidatures de leurs meilleurs veaux pour les recrutements de la station raciale de Lanaud. D'autre part, ils invitent les éleveurs à une grande mobilisation à l'occasion du concours agricole Aquitanima.
Fabien Brèthes