La dynamique et la progression génétique des élevages allaitants aquitains
Les sabots de bronze, remis à l'occasion du concours départemental, ont récompensé les performances techniques des éleveurs allaitants.
Hausse des charges opérationnelles, réduction des marges brutes L'élevage bovin allaitant traverse la grave crise que l'on sait. En prenant en compte les performances techniques, à la base de la rentabilité des troupeaux, le trophée des « sabots de bronze » trouve, plus que jamais, sa légitimité en ces temps difficiles. En effet, les paramètres pris en compte dans le cadre de ce challenge sont directement issus des résultats du contrôle des performances et traduisent implicitement la rentabilité des troupeaux.
Parmi ces différents paramètres, figurent le niveau génétique, ainsi que des indicateurs de la performance technique de l'élevage illustrant la reproduction et la croissance des veaux. Cette combinaison de résultats techniques et de critères génétiques permet de classer, chaque année, les élevages au sein des différentes races. Le trophée de bronze est la déclinaison départementale des sabots d'or et d'argent qui récompensent les meilleurs élevages aux échelons respectivement national et régional.
Récompenser le travail de toute une année
Remis à l'occasion du concours départemental de l'élevage qui s'est déroulé à Saint-Vincent-de-Tyrosse, le sabot de bronze 2010 a récompensé pour la race Blonde d'Aquitaine, le GAEC Reflets de l'Adour, de Sainte-Marie-de-Gosse. Une reconnaissance qu'apprécient Nicolas Betbeder et son père Christian, « c'est vrai que c'est une récompense gratifiante, car cela vient primer le travail réalisé tout au long de l'année ». En effet, les résultats évalués au travers de ce trophée sont le fruit du travail quotidien des éleveurs, en terme de surveillance et de conduite du troupeau par exemple. Mais ceux-ci tiennent aussi compte du cheminement effectué à long terme, afin d'améliorer la valeur génétique des animaux notamment.
Indispensable rigueur
Dans le contexte actuel, Nicolas Betbeder reconnaît qu'une conduite rigoureuse du troupeau est plus que jamais indispensable : « c'est ce qui nous fait vivre Tout le monde est concerné par la technique et tout le monde cherche à améliorer son troupeau, même inconsciemment ». Toutefois, le jeune éleveur, déplore que ce type de challenge ne soit parfois pas reconnu à sa juste valeur : « aujourd'hui ce résultat ne signifie pas grand-chose, notamment auprès d'une clientèle potentielle. Il faudrait sans doute que le challenge devienne plus lisible et plus compréhensible ». Passionné de génétique, il entend tout de même poursuivre ses efforts, « notre ambition est de continuer à progresser et d'aller le plus loin possible sur le plan génétique ».
Pour la race Limousine, le trophée a été décerné au GAEC Lartigue de Doazit. Stéphane Lafitte, son père Bernard et son oncle André, associés au sein de la structure, ont maintenant pour habitude de « truster » ce type de récompense. Il est vrai que le nombre de prétendants pour la race Limousine s'avère plus restreint qu'en Blonde d'Aquitaine, mais il n'en demeure pas moins que leur troupeau affiche des résultats particulièrement homogènes. « Il existe toujours des marges de progrès, note Stéphane, notamment au niveau de la reproduction, car on s'aperçoit que même en race Limousine, les résultats ont tendance à se détériorer ». Son père Bernard observe quant à lui, un brin sarcastique, que « pour prétendre aux sabots d'argent et d'or, il reste effectivement encore du chemin ». Fabien Brèthes
Parmi ces différents paramètres, figurent le niveau génétique, ainsi que des indicateurs de la performance technique de l'élevage illustrant la reproduction et la croissance des veaux. Cette combinaison de résultats techniques et de critères génétiques permet de classer, chaque année, les élevages au sein des différentes races. Le trophée de bronze est la déclinaison départementale des sabots d'or et d'argent qui récompensent les meilleurs élevages aux échelons respectivement national et régional.
Récompenser le travail de toute une année
Remis à l'occasion du concours départemental de l'élevage qui s'est déroulé à Saint-Vincent-de-Tyrosse, le sabot de bronze 2010 a récompensé pour la race Blonde d'Aquitaine, le GAEC Reflets de l'Adour, de Sainte-Marie-de-Gosse. Une reconnaissance qu'apprécient Nicolas Betbeder et son père Christian, « c'est vrai que c'est une récompense gratifiante, car cela vient primer le travail réalisé tout au long de l'année ». En effet, les résultats évalués au travers de ce trophée sont le fruit du travail quotidien des éleveurs, en terme de surveillance et de conduite du troupeau par exemple. Mais ceux-ci tiennent aussi compte du cheminement effectué à long terme, afin d'améliorer la valeur génétique des animaux notamment.
Indispensable rigueur
Dans le contexte actuel, Nicolas Betbeder reconnaît qu'une conduite rigoureuse du troupeau est plus que jamais indispensable : « c'est ce qui nous fait vivre Tout le monde est concerné par la technique et tout le monde cherche à améliorer son troupeau, même inconsciemment ». Toutefois, le jeune éleveur, déplore que ce type de challenge ne soit parfois pas reconnu à sa juste valeur : « aujourd'hui ce résultat ne signifie pas grand-chose, notamment auprès d'une clientèle potentielle. Il faudrait sans doute que le challenge devienne plus lisible et plus compréhensible ». Passionné de génétique, il entend tout de même poursuivre ses efforts, « notre ambition est de continuer à progresser et d'aller le plus loin possible sur le plan génétique ».
Pour la race Limousine, le trophée a été décerné au GAEC Lartigue de Doazit. Stéphane Lafitte, son père Bernard et son oncle André, associés au sein de la structure, ont maintenant pour habitude de « truster » ce type de récompense. Il est vrai que le nombre de prétendants pour la race Limousine s'avère plus restreint qu'en Blonde d'Aquitaine, mais il n'en demeure pas moins que leur troupeau affiche des résultats particulièrement homogènes. « Il existe toujours des marges de progrès, note Stéphane, notamment au niveau de la reproduction, car on s'aperçoit que même en race Limousine, les résultats ont tendance à se détériorer ». Son père Bernard observe quant à lui, un brin sarcastique, que « pour prétendre aux sabots d'argent et d'or, il reste effectivement encore du chemin ». Fabien Brèthes