La vaccination contre l'ECB démarre
Un programme de vaccination des jeunes béliers contre l'épididymite contagieuse (ECB) a été mis en place dans les Pyrénées-Atlantiques en 2011.
Souhaitée depuis plusieurs années par la filière ovine départementale, la dérogation européenne permettant d'importer du vaccin contre l'épididymite contagieuse du bélier (ECB) n'est plus valable que 4 ans. La campagne de vaccination 2013 commence début mars. C'est maintenant qu'il faut agir Plus tard, il sera trop tard.
L'ECB est une maladie contagieuse (elle passe de bélier en bélier) due à une bactérie de la famille de la brucellose. Elle se traduit par:
» Des lésions testiculaires microscopiques (donc non palpables) ou visibles (donc palpables).
» Une baisse de fertilité (même en l'absence de lésion palpable).
» Une contagion entre béliers (soit directement entre béliers par léchage ou saillie, soit par l'intermédiaire d'une brebis). Il n'existe pas de traitement qui puisse empêcher la contagion ou guérir les béliers atteints. Le diagnostic se fait en réalisant une prise de sang qui permet de doser le taux d'anticorps dans le sang (sérologie) et ainsi de dépister les béliers ayant eu un contact avec la bactérie. Dans notre département, 22% des troupeaux sont contaminés et 32% en zone de transhumance. La prévention repose sur deux piliers La prévention de l'épididymite contagieuse du bélier repose sur deux piliers. Tout d'abord, le dépistage. Il se réalise par prise de sang avant la lutte les béliers pour éliminer au plus vite les béliers positifs (mais cela pose un problème économique et de renouvellement). Ensuite, la vaccination des jeunes béliers au moyen d'un vaccin disponible depuis l'année dernière et destiné à lutter contre la brucellose ovine. La vaccination n'est possible que pour les jeunes béliers entre 3 et 6 mois: avant 3 mois le vaccin n'est pas efficace, après 6 mois les béliers risquent de rester positifs l'année suivante. Il est très important de vacciner les jeunes béliers àgés de 3 à 6 mois tous les ans. Seule la vaccination des petits béliers avant la première lutte permettra, au fil du temps, d'obtenir une protection des béliers du département. Une dérogation européenne permettant d'importer du vaccin. Elle n'est plus valable que 4 ans: si tous les jeunes béliers ne sont pas vaccinés au cours des 4 ans à venir, nous ne pourrons pas faire reculer cette maladie coûteuse pour les élevages. Pour cette année:
» Les vétérinaires, qui sont seuls autorisés à vacciner, recensent les jeunes béliers (qui doivent être médaillés de façon officielle) lors de la prophylaxie et incitent à vacciner. La vaccination n'est pas obligatoire, elle est fortement encouragée par le Groupement de défense sanitaire (GDS), la DDPP et les vétérinaires du département.
» Vous pouvez aussi, de votre propre initiative, demander à votre vétérinaire la marche à suivre. Certains cabinets vétérinaires qui suivent très peu de brebis peuvent déléguer la vaccination à des cabinets plus habitués.
» Votre vétérinaire vous proposera, selon les cas et son organisation, des rendez-vous à son cabinet ou dans des zones de regroupement. Les vaccinations doivent être regroupées pour utiliser au mieux les flacons de 50 doses qui, une fois ouverts, doivent être utilisés dans la demi-journée.
» Une traçabilité des béliers vaccinés est établie (certificat de vaccination et nécessité de signaler tout mouvement: vente, mort, achat de béliers).
» Cette vaccination est prise en charge par le GDS pour les éleveurs adhérents (et à la charge de l'éleveur pour les non adhérents).
» Dans la zone agalactie, tout contact entre béliers est à éviter au cours de ces opérations de vaccination.
» Les responsables d'estives sont incités à ne laisser monter les jeunes béliers que s'ils ont été vaccinés.
» Dans les zones non transhumantes, la vaccination des jeunes béliers est également nécessaire (vente éventuelle, contact avec d'autres béliers, solidarité, limitation de la pression d'infection, etc.).
» Des lésions testiculaires microscopiques (donc non palpables) ou visibles (donc palpables).
» Une baisse de fertilité (même en l'absence de lésion palpable).
» Une contagion entre béliers (soit directement entre béliers par léchage ou saillie, soit par l'intermédiaire d'une brebis). Il n'existe pas de traitement qui puisse empêcher la contagion ou guérir les béliers atteints. Le diagnostic se fait en réalisant une prise de sang qui permet de doser le taux d'anticorps dans le sang (sérologie) et ainsi de dépister les béliers ayant eu un contact avec la bactérie. Dans notre département, 22% des troupeaux sont contaminés et 32% en zone de transhumance. La prévention repose sur deux piliers La prévention de l'épididymite contagieuse du bélier repose sur deux piliers. Tout d'abord, le dépistage. Il se réalise par prise de sang avant la lutte les béliers pour éliminer au plus vite les béliers positifs (mais cela pose un problème économique et de renouvellement). Ensuite, la vaccination des jeunes béliers au moyen d'un vaccin disponible depuis l'année dernière et destiné à lutter contre la brucellose ovine. La vaccination n'est possible que pour les jeunes béliers entre 3 et 6 mois: avant 3 mois le vaccin n'est pas efficace, après 6 mois les béliers risquent de rester positifs l'année suivante. Il est très important de vacciner les jeunes béliers àgés de 3 à 6 mois tous les ans. Seule la vaccination des petits béliers avant la première lutte permettra, au fil du temps, d'obtenir une protection des béliers du département. Une dérogation européenne permettant d'importer du vaccin. Elle n'est plus valable que 4 ans: si tous les jeunes béliers ne sont pas vaccinés au cours des 4 ans à venir, nous ne pourrons pas faire reculer cette maladie coûteuse pour les élevages. Pour cette année:
» Les vétérinaires, qui sont seuls autorisés à vacciner, recensent les jeunes béliers (qui doivent être médaillés de façon officielle) lors de la prophylaxie et incitent à vacciner. La vaccination n'est pas obligatoire, elle est fortement encouragée par le Groupement de défense sanitaire (GDS), la DDPP et les vétérinaires du département.
» Vous pouvez aussi, de votre propre initiative, demander à votre vétérinaire la marche à suivre. Certains cabinets vétérinaires qui suivent très peu de brebis peuvent déléguer la vaccination à des cabinets plus habitués.
» Votre vétérinaire vous proposera, selon les cas et son organisation, des rendez-vous à son cabinet ou dans des zones de regroupement. Les vaccinations doivent être regroupées pour utiliser au mieux les flacons de 50 doses qui, une fois ouverts, doivent être utilisés dans la demi-journée.
» Une traçabilité des béliers vaccinés est établie (certificat de vaccination et nécessité de signaler tout mouvement: vente, mort, achat de béliers).
» Cette vaccination est prise en charge par le GDS pour les éleveurs adhérents (et à la charge de l'éleveur pour les non adhérents).
» Dans la zone agalactie, tout contact entre béliers est à éviter au cours de ces opérations de vaccination.
» Les responsables d'estives sont incités à ne laisser monter les jeunes béliers que s'ils ont été vaccinés.
» Dans les zones non transhumantes, la vaccination des jeunes béliers est également nécessaire (vente éventuelle, contact avec d'autres béliers, solidarité, limitation de la pression d'infection, etc.).