L’adelfa 64 tire un coup de semonce
Devant faire face à un nombre croissant d’orages et d’interventions, l’Association d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques n’arrive plus à joindre les deux bouts. Sans nouveaux financeurs, le réseau est en péril.
Devant faire face à un nombre croissant d’orages et d’interventions, l’Association d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques n’arrive plus à joindre les deux bouts. Sans nouveaux financeurs, le réseau est en péril.

Devant la récurrence des orages de grêle observée ces dernières années, l’Association départementale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques (Adelfa) des Pyrénées-
Atlantiques peine à garder sa dynamique. En 2023, l’Adelfa a battu le triste record de 26 alertes lancées alors qu’elle avait déjà sollicité 21 fois en 2022.
Depuis plus de 10 ans, à chaque alerte météo, la cinquantaine de tenants de poste (N.D.L.R. : tous bénévoles) maillant le territoire allume leur poste pour introduire artificiellement dans les nuages des noyaux glaçogènes d’iodure d’argent de façon à augmenter le nombre de cristaux de glace et, à réduire en conséquence, la dimension des grêlons.