Forêt
Le climat favorise l’expansion du chêne-liège
Jusqu’ici cantonnée sur le littoral landais et dans le territoire de l’Albret, cette essence devrait voir son aire de répartition se remodeler avec une migration vers le nord.
Jusqu’ici cantonnée sur le littoral landais et dans le territoire de l’Albret, cette essence devrait voir son aire de répartition se remodeler avec une migration vers le nord.
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Les secteurs forestiers du littoral landais, en particulier la Maremne et le Marensin, ainsi que la zone de l’Albret, constituent actuellement le nord de l’aire naturelle du chêne-liège, qui comprend surtout la péninsule ibérique. Dans ces territoires du sud-ouest de l’Hexagone, les parcelles de pins maritimes foisonnent aujourd’hui encore de ces arbres à l’écorce si particulière, situés en sous étage. Par endroits, plus de cent chênes-lièges sont comptabilisés par hectare.
Pouvant vivre de 150 à 200 ans, cette essence se perpétue par régénération naturelle. Espèce de pleine lumière, dite héliophile, elle a besoin d’un climat tempéré à hiver doux. Elle apprécie également l’humidité de l’air, mais craint le froid (thermophile)