Emploi
Le GEIQ Agri Qualif reste en quête de main-d’œuvre
Le groupement d'employeur conserve sa dynamique malgré des difficultés persistantes de recrutement.
Le groupement d'employeur conserve sa dynamique malgré des difficultés persistantes de recrutement.
Jeudi 22 juin, le GEIQ Agri Qualif Pays de l’Adour tenait son assemblée générale dans les locaux de la chambre d’agriculture. Orchestrée par son directeur Sylvain Granget et son président Bernard Locardel, cette rencontre a permis de brosser le bilan de l’année 2022 tout en esquissant les perspectives à venir.
Demandes en croissance
Côté employeur, le GEIQ garde la cote auprès des entreprises puisqu’elle compte, au 31 décembre 2022, 41 adhérents répartis entre les secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire et des espaces verts.
Le GEIQ Agri Qualif a maintenu également une bonne dynamique côté salarié puisqu’avec ses 31 ETP (équivalent temps plein), l’association est parvenue à maintenir son activité par rapport à 2021, «malgré une rareté des candidatures sur certaines offres d’emploi, déplorait le directeur Granget, et ce, malgré de nombreux efforts dans la recherche de candidats via les réseaux sociaux, des informations collectives, des visioconférences…»
Plus largement, parmi les autres enseignements de l’exercice 2022, le travail du GEIQ a conduit à la signature de 44 contrats.
Malgré ces résultats honorables, des facteurs limitants à l’embauche dans des secteurs particuliers apparaissent. Le premier réside dans le fait que certains postes nécessitent des prérequis et des compétences élevées. La problématique de la mobilité s’avère également être un frein chez les candidats.
«Il y a aussi la mauvaise image que certains perçoivent de certains travaux. Des personnes considèrent que les conditions de travail sont difficiles», regrette le directeur. Une tendance que toute l’équipe du GEIQ s’emploie activement à inverser via notamment davantage de communication.
B. D.