Syndicalisme
Le sous-préfet de Bayonne à la découverte du pastoralisme
Fabrice Rosay a été reçu par les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA des Pyrénées Atlantiques sur une exploitation du Pays basque qui pratique la transhumance.
Fabrice Rosay a été reçu par les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA des Pyrénées Atlantiques sur une exploitation du Pays basque qui pratique la transhumance.
Les syndicats majoritaires ont accueilli Fabrice Rosay, le nouveau sous-préfet de Bayonne, le mardi 23 mai au matin, sur l’exploitation Bortu à Esterencuby. Ils s’étaient déjà rencontrés en mars, au sujet des dossiers calamités, alors que le haut fonctionnaire venait d’être nommé. Le sous-préfet avait alors émis le souhait d’être accompagné sur une exploitation pour mesurer les spécificités du département.
« L’objectif pour moi en tant que représentant de l’État c’est de prendre la mesure de ces éléments caractéristiques du territoire, car ces exploitations-là ne ressemblent pas, je pense, à celles que l’on retrouve sur le territoire national » a-t-il précisé après avoir rappelé qu’il travaillait auparavant en Normandie. Puis d’insister sur l’importance « d’avoir une bonne connaissance du territoire pour rendre compte le plus fidèlement possible des besoins qui sont ceux de ce territoire en termes d’accompagnement, d’aides. Je suis très heureux de passer la matinée ici à découvrir l’exploitation ».
Les représentants des syndicats en ont profité pour décrire les spécificités des élevages qui pratiquent la transhumance. Le département reste, grâce à cet aspect, très attractif en termes d’installations mais les Jeunes Agriculteurs craignent que la dynamique ne s’essouffle avec la diminution de la DJA en zone montagne.
Pédagogie pour les touristes
En accompagnant Fabrice Rosay sur l’estive, les exploitants ont rappelé les problématiques du pastoralisme et les enjeux prioritaires de l’aménagement des cabanes et des infrastructures routières. Sans oublier de rappeler les difficultés d’abreuvement avec la sécheresse de l’été dernier.
Ils ont aussi évoqué la complémentarité des espèces, ainsi que l’importance et le soin apporté aux écobuages, éléments qui contribuent à entretenir les paysages.
Avant d’évoquer les difficultés autour de Telepac, le sujet de la cohabitation avec les touristes et autres randonneurs a retenu l’attention du sous-préfet. Il reste en effet un volet important de communication et de pédagogie à développer pour que le grand public soit respectueux des zones d’estive et des animaux qui y transhument.
Fabrice Héricher