Le territoire 640 a besoin d’éleveurs et d’ateliers d’engraissement
La commission bovins viande 640 continue d’avancer sur des solutions pour faire recoller la filière aux besoins du marché du bassin de l’Adour.
La commission bovins viande 640 continue d’avancer sur des solutions pour faire recoller la filière aux besoins du marché du bassin de l’Adour.

Alors que la baisse de l’offre sur le marché du broutard devrait faire monter les prix, l’attractivité censée en découler peine à s’enclencher. «Quand on nous dit aujourd’hui que les broutards baissent parce que les Italiens n’en veulent pas, c’est totalement faux. Aujourd’hui on a un marché qui est en notre faveur, c’est-à-dire qu’on manque d’animaux, donc il ne faut surtout pas lâcher cette filière» avance Maryvonne Lagaronne, présidente de la commission bovins viande 640, qui s’est réunie jeudi 23 mai à Gestas (64). «Le veau doit être cher, parce qu’il est rare» martèle l’éleveuse.
Lors de cette matinée, Thierry Deltor, chargé de mission bovin viande à la chambre d’agriculture 64, a présenté une synthèse de la conjoncture. «Cet été, on franchira le seuil psychologique du million de vaches disparues en France, depuis le début de la décapitalisation, c’est-à-dire le funeste été 2016.» Parmi elles, plus de 550000 vaches allaitantes.