Législatives : une assemblée sans gouvernail
Le raz-de-marée RN n’a pas eu lieu. Le parti d’extrême-droite, pourtant favori des sondages, n’arrive que troisième, derrière les Macronistes. Le Nouveau Front populaire sort en tête, mais aucune majorité absolue ne se dégage dans l’hémicycle.
Le raz-de-marée RN n’a pas eu lieu. Le parti d’extrême-droite, pourtant favori des sondages, n’arrive que troisième, derrière les Macronistes. Le Nouveau Front populaire sort en tête, mais aucune majorité absolue ne se dégage dans l’hémicycle.
Le barrage contre l’extrême-droite a fonctionné à plein. Ce 7 juillet, la nouvelle Assemblée nationale n’a pas connu la vague Rassemblement national annoncée. En revanche, aucune des coalitions ou des partis n’a décroché de majorité absolue à l’issue des élections législatives, ce qui laisse augurer une période d’instabilité ou de recomposition politiques dans les prochaines semaines, voire les prochains mois.
Dans le détail, c’est donc le Nouveau Front populaire qui l’a emporté avec 182 sièges ; pour LFI qui a obtenu 77 députés (contre 75 en 2022) peu de changement ; en revanche, le PS progresse avec 54 sièges (contre 31 en 2022), tout comme les écologistes avec 28 élus (contre 23 en 2022). Les communistes ne seront pas assez nombreux (9) pour faire un groupe indépendant ; pour ce faire, ils devront s’entendre avec des dissidents LFI ou avec des divers gauche.
