Les conditions de la vaccination contre l'agalaxie
L'Afssa a rendu son avis sur la vaccination le 9 juillet dernier. La cellule départementale s'est réunie le 16 juillet, afin de travailler sur les suites à donner à cet avis et de répondre le plus rapidement possible aux attentes des éleveurs. L'utilisation des vaccins existants, commercialisés en Espagne, pourra être autorisée sous certaines conditions. Elle présentera un caractère limité et temporaire, dans l'attente du résultat des travaux conduits à l'ENVT-INRA à Toulouse pour la mise au point d'un vaccin de nouvelle génération. Il n'existe aucune publication solide sur l'efficacité des vaccins espagnols. Ceux-ci pourraient permettre de limiter l'expression clinique de la maladie, mais leur effet sur la contamination et l'excrétion est limité voire nul. Ils ne peuvent donc constituer le support d'une action collective.
La vaccination pourra être réalisée par les éleveurs volontaires, à leur demande et sous leur responsabilité, et seulement pour les troupeaux infectés ou pour les troupeaux soumis à un risque immédiat du fait d'un lien épidémiologique avéré avec un troupeau infecté (risque de mélange par voisinage, etc.). En particulier, un troupeau déclaré infecté suite à analyse de lait positive pourra être rapidement vacciné, de même que les proches voisins présentant un risque de mélange.
Les mesures sanitaires maintenuesUn statut particulier sera affecté aux troupeaux indemnes vaccinés et les conditions de leurs déplacements (transhumance, ventes) devront être précisées, car il faudra éviter tout contact avec des cheptels indemnes non vaccinés. Administrativement, la demande de vaccination et d'importation de vaccin sera faite au coup par coup, par le vétérinaire de l'éleveur, auprès de l'Agence nationale du médicament vétérinaire, après avis et par l'intermédiaire de la DDPP (ex-DDSV). Ces dispositions seront travaillées dans les prochaines semaines, avec l'objectif de pouvoir engager les opérations à compter du 1er septembre. Des informations précises seront communiquées ultérieurement.
Pour finir, les membres de la cellule insistent tout particulièrement sur le fait que la vaccination, pour ceux qui la réaliseront, ne se substituera en aucune façon aux mesures sanitaires actuelles (isolement, etc.), ces dernières devant continuer à être appliquées avec le maximum de rigueur. Le fait d'autoriser cette vaccination, à titre exceptionnel, à la demande de l'éleveur, ne constitue en aucune façon une validation de son efficacité ni une incitation.Les membres de la cellule agalaxie départementale : CDEO, chambre d'agriculture, DDPP, ELB, FDSEA, GDS, GTV, Interprofession.« Notre persévérance a payé »Depuis plusieurs mois, il semblait impossible d'utiliser légalement le vaccin espagnol. Notre persévérance, la pression du terrain et la prise en compte du besoin urgent de lutter contre des pertes économiques très lourdes ont eu raison de ce blocage. Nous sommes bien conscients que ce vaccin n'est qu'un levier d'attente, car il ne protège pas les troupeaux contre l'agalaxie. Il semble néanmoins qu'il diminue les signes cliniques et donc les pertes économiques dans les élevages touchés. Son utilisation pourrait donc nous aider à attendre les résultats des travaux de recherche initiés par la filière ovine, financés par le conseil régional et le conseil général.
La section ovine de la FDSEA
La vaccination pourra être réalisée par les éleveurs volontaires, à leur demande et sous leur responsabilité, et seulement pour les troupeaux infectés ou pour les troupeaux soumis à un risque immédiat du fait d'un lien épidémiologique avéré avec un troupeau infecté (risque de mélange par voisinage, etc.). En particulier, un troupeau déclaré infecté suite à analyse de lait positive pourra être rapidement vacciné, de même que les proches voisins présentant un risque de mélange.
Les mesures sanitaires maintenuesUn statut particulier sera affecté aux troupeaux indemnes vaccinés et les conditions de leurs déplacements (transhumance, ventes) devront être précisées, car il faudra éviter tout contact avec des cheptels indemnes non vaccinés. Administrativement, la demande de vaccination et d'importation de vaccin sera faite au coup par coup, par le vétérinaire de l'éleveur, auprès de l'Agence nationale du médicament vétérinaire, après avis et par l'intermédiaire de la DDPP (ex-DDSV). Ces dispositions seront travaillées dans les prochaines semaines, avec l'objectif de pouvoir engager les opérations à compter du 1er septembre. Des informations précises seront communiquées ultérieurement.
Pour finir, les membres de la cellule insistent tout particulièrement sur le fait que la vaccination, pour ceux qui la réaliseront, ne se substituera en aucune façon aux mesures sanitaires actuelles (isolement, etc.), ces dernières devant continuer à être appliquées avec le maximum de rigueur. Le fait d'autoriser cette vaccination, à titre exceptionnel, à la demande de l'éleveur, ne constitue en aucune façon une validation de son efficacité ni une incitation.Les membres de la cellule agalaxie départementale : CDEO, chambre d'agriculture, DDPP, ELB, FDSEA, GDS, GTV, Interprofession.« Notre persévérance a payé »Depuis plusieurs mois, il semblait impossible d'utiliser légalement le vaccin espagnol. Notre persévérance, la pression du terrain et la prise en compte du besoin urgent de lutter contre des pertes économiques très lourdes ont eu raison de ce blocage. Nous sommes bien conscients que ce vaccin n'est qu'un levier d'attente, car il ne protège pas les troupeaux contre l'agalaxie. Il semble néanmoins qu'il diminue les signes cliniques et donc les pertes économiques dans les élevages touchés. Son utilisation pourrait donc nous aider à attendre les résultats des travaux de recherche initiés par la filière ovine, financés par le conseil régional et le conseil général.
La section ovine de la FDSEA