Syndicat
Les éleveurs bovins viande en quête de clarifications
Respecter Egalim pour dégager du revenu, obtenir de la reconnaissance et avoir des perspectives. Réunie en congrès, la FNB a fait part de ses doléances pour maintenir une filière dynamique. Et a peu goûté l’absence du ministre de l’Agriculture.
Respecter Egalim pour dégager du revenu, obtenir de la reconnaissance et avoir des perspectives. Réunie en congrès, la FNB a fait part de ses doléances pour maintenir une filière dynamique. Et a peu goûté l’absence du ministre de l’Agriculture.
«Respecter Egalim pour dégager du revenu, obtenir de la reconnaissance et avoir des perspectives. […] L’attente des éleveurs est énorme », a martelé tout au long de son discours final le président de la FNB, Patrick Bénézit. L’éleveur du Cantal s’est inquiété de la décapitalisation qui touche les exploitations. En 2023, près de 100 000 vaches allaitantes ont disparu auxquelles s’ajoutent 100 000 vaches laitières. « En sept ans, ce sont un million de vaches de moins en France », a-t-il précisé.
Ce phénomène s’explique en partie parce que les éleveurs ne sont pas payés au juste prix, assure-t-il : « Que ce soit en broutards, en jeunes bovins, en génisses, etc., il manque entre 50 centimes et un euro du kg de carcasse pour que nous puissions couvrir nos coûts de production. » En bout de chaîne, le revenu des agriculteurs spécialisés devrait baisser de 14 % pour l’année 2023.