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Les éleveurs du sud Adour prêts pour le salon de Paris

La participation au Concours général agricole qui se tient dans le cadre du slon international de l'agriculture de Paris reste une reconnaissance pour les producteurs. En race Blonde d'Aquitaine, huit éleveurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques présenteront leurs animaux sur les rings de la Porte de Versailles.

file-Aurélien Hillotte, installé depuis quelques années à  peine, a vécu la sélection de son taureau comme une «Â très bonne surprise ». Pour lui et ses compagnons, il va maintenant s'agir de préparer au mieux les animaux © Le Sillon
Aurélien Hillotte, installé depuis quelques années à  peine, a vécu la sélection de son taureau comme une «Â très bonne surprise ». Pour lui et ses compagnons, il va maintenant s'agir de préparer au mieux les animaux © Le Sillon
Les dés sont jetés ! Ils seront huit éleveurs des Landes et des Pyrénées-Atlantiques à  participer au prochain concours général agricole de Paris, pour la race Blonde d'Aquitaine. Au sein de ce contingent, deux novices côtoient plusieurs habitués de la manifestation. « À la vue du bilan des années précédentes, c'est un bon résultat », estime Philippe Basta, président du syndicat des éleveurs des Pyrénées-Atlantiques, qui fait partie des heureux élus gràce à  sa vache Belle. Celle-ci va concourir dans la section des femelles de moins de cinq ans. Parmi les nouveaux venus, Aurélien Hillotte, associé au sein de la structure familiale à  Fargues, dans les Landes, fait figure de benjamin de la sélection. Pour sa première participation aux compétitions nationale, la réussite est déjà  là . « C'est une grande surprise, se réjouit-il, le troupeau est inscrit depuis à  peine trois ans, c'était donc la première année où on pouvait participer au concours national ». Dans son périple, il sera accompagné de son taureau Babacool, qui prendra part à  la section des màles de plus de quatre ans (comprenez la catégorie des « gros » taureaux). Celui-ci affiche aujourd'hui environ 1.450 kilogrammes sur la bascule. « Il faut reconnaître que l'on a eu pas mal de chance avec cet animal que l'on a acheté en copropriété il y a trois ans. Au concours national des Herbiers en 2010, on termine troisième. On était déjà  très heureux. C'est là  que le taureau a été présélectionné pour Paris, mais à  l'époque, on ne pensait pas aller beaucoup plus loin », se souvient Aurélien.Les animaux de boucherie à  l'honneur
Dans sa réussite, le jeune éleveur n'en oublie pas pour autant ceux qui l'ont aidé à  parvenir jusque-là . « Par exemple, je dois beaucoup à  Hervé Lard, qui m'a maintes fois conseillé et guidé dans la manière de faire les choses ». Ravi de sa sélection, il entend surtout « profiter pleinement » de l'événement, « même si je ne me fais pas beaucoup d'illusions pour le classement, ce n'est que du plaisir ». L'autre néophyte de la manifestation possède un profil tout à  fait différent. Jean-Vincent Garat est un éleveur de Blonde d'Aquitaine confirmé. Installé au coeur du Pays basque, à  La Bastide-Clairence, il travaille depuis plusieurs décennies à  l'amélioration génétique de son troupeau. En 2010, deux taureaux nés dans son élevage ont fait l'objet d'une diffusion par le biais de l'insémination artificielle. « J'ai déjà  été présélectionné, mais je n'ai jamais fait partie du choix final, raconte-t-il. Sans doute que je n'avais pas le bon animal au bon moment. Peut-être aussi qu'ils n'étaient pas prêts comme il se doit C'est une démarche très particulière ». Championne départementale depuis deux années, sa vache Venus en découdra avec ses congénères dans la section des femelles suitées de plus de cinq ans. « C'est une vache qui est très demandée pour la production d'embryon », explique l'éleveur. Ce dernier, malgré son expérience, se dit « très excité » à  l'idée de participer à  la grande fête de l'agriculture, « la première chose que j'ai faite, çà  a été de trouver un remplaçant sur l'exploitation ». Une nouvelle catégorie en Blonde d'Aquitaine En 2011, pour la première fois, la race Blonde d'Aquitaine présentera une catégorie « animaux de boucherie ». Deux bovins de la région participeront à  cette nouvelle présentation, à  l'issue de laquelle ils seront vendus aux enchères. Il s'agit d'une vache (Roquepine) appartenant à  M. Chilindron (EARL Michicourt) éleveur à  Behasque-Lapiste et d'un animal issu de l'élevage d'Éric Hontang de Samadet (Urgence). En outre, ce dernier a la satisfaction d'emmener également un second animal. En effet, sa vache, Ushuaia, participera à  la section des vaches de plus de cinq ans. Elle retrouvera dans cette même catégorie, Amandine qui appartient à  l'élevage Saint Aubin de Sainte Marie de Gosse. Après plusieurs participations en compagnie de leur taureau, les éleveurs du bas Adour vont à  nouveau retrouver la porte de Versailles. De plus, pour la quatrième année consécutive, Joël Darricau, éleveur à  Hastingues, participera également au concours général agricole. Cette fois, c'est sa vache Brasilia qui a été retenue pour concourir dans la catégorie des femelles de moins de cinq ans, suitées. Enfin, Jean-Pierre Planté, éleveur à  Port-de-Lanne et président du syndicat des éleveurs des Landes, complétera ce contingent régional. Sa vache, Abyssinie, est inscrite dans la section des femelles suitées, àgées de plus de cinq ans. « Pour les éleveurs landais, cette sélection 2011 est un excellent millésime, sur les cinq éleveurs présélectionnés, tous ont été retenus. Quand on connaît les difficultés pour parvenir à  ce niveau, on ne peut être que très satisfaits », observe-t-il. Leur participation confirmée, les éleveurs s'attachent désormais à  préparer au mieux leurs animaux. « Chacun a sa méthode et ses petits secrets, indique Philippe Basta, mais globalement il s'agit de faire marcher les bêtes, de les brosser quotidiennement tout en maintenant une litière propre. En fait, ce n'est ni plus ni moins que du travail d'élevage. Pour les animaux qui peuvent mettre un peu plus de muscle sans faire du gras, il peut s'agir aussi de les soigner un petit peu plus ».
Deux départs sont prévus pour acheminer les bêtes dans la capitale. Le premier aura lieu le jeudi 17 février à  14 heures, à  Saint-Martin-de-Hinx, dans les Landes, le second, sur le même lieu, le 22 février, dès 9 heures. Souhaitons aux éleveurs beaucoup de réussite dans ce concours. Et un bon voyage
Fabien Brèthes
Les autres races
Outre la Blonde d'Aquitaine, d'autres éleveurs de bovins de la région vont participer au concours général agricole. Pour la race Prim'Holstein, actuellement 149 vaches ont été présélectionnées. Chacune d'entre elles sera revue début février par un technicien de l'association française des éleveurs de la race Prim'Holstein. Au final, 115 animaux seront présentés sur le ring Porte de Versailles, le 21 février prochain. Pour l'heure, quatre éleveurs de la région peuvent encore prétendre à  une participation. Il s'agit de l'EARL de Banos, de l'EARL Cap de Coste et de l'EARL de Péberot, pour les Landes. Pour les Pyrénées-Atlantiques, le GAEC Florenties est toujours en course.
De plus, un éleveur landais va prendre part à  la présentation de la race Bazadaise. Il s'agit de Nicole Bergeras, installée à  Coudures. Elle sera accompagnée de son taureau Bonbon.
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