Les enjeux et les points de vigilance du séchage du maïs au bois
Face au contexte chaotique qui caractérise le marché du gaz, avec des prix qui s’envolent et une insécurité dans l’approvisionnement, le séchage du maïs par le biais de plaquettes de bois constitue une alternative à explorer. Le 18 octobre dernier, la chambre d’agriculture des Landes a organisé une journée sur ce thème à Larrivière-Saint-Savin, puis à Cazères-sur-l’Adour.
Face au contexte chaotique qui caractérise le marché du gaz, avec des prix qui s’envolent et une insécurité dans l’approvisionnement, le séchage du maïs par le biais de plaquettes de bois constitue une alternative à explorer. Le 18 octobre dernier, la chambre d’agriculture des Landes a organisé une journée sur ce thème à Larrivière-Saint-Savin, puis à Cazères-sur-l’Adour.
Une vingtaine d’agriculteurs a pris part à cette journée s’inscrivait dans le cadre des Journées Innov’action, ainsi que la convention agriculture/environnement en partenariat avec le conseil départemental des Landes et la Fédération des CUMA 640. Ce rendez-vous s’est décliné sous la forme de deux visites d’installations. Les participants ont échangé avec les agriculteurs autour de leurs motivations pour s’engager dans de tels projets, leurs expériences, leurs organisations… ainsi qu’avec les constructeurs présents (Agriconsult, Villoria Otero).
Chez Fabrice Destaillats à Larrivière-Saint-Savin, la première visite a permis de découvrir le fonctionnement d’une cellule sécheuse. Voilà maintenant onze campagnes que ce jeune agriculteur, à la tête d’une structure comptant une centaine d’hectares de grandes cultures, sèche son maïs grâce à des plaquettes de bois broyées sur place à partir de rebuts de scierie et d’arbres morts issus de son exploitation