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Intempéries
Vallée d'Aspe : malgré plusieurs accès rouverts, du matériel reste bloqué en estive

L’hélicoptère Cougar du 5e RHC de Pau a déposé sur le site de l’ancienne gare d’Urdos la première machine à traire bloquée en estive.
© F. H. - Le Sillon

L’hélicoptère Cougar qui survole l’ancienne gare d’Urdos (64), le vendredi 11 octobre, doit retravailler son approche à plusieurs reprises. La première machine à traire, que le 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau est allé chercher, tourbillonne au bout du câble d’hélitreuillage. Les militaires ont accepté de prêter main-forte pour ramener les derniers matériels bloqués dans les estives suite aux intempéries qui ont sinistré la vallée d’Aspe début septembre.

Julien Charles, préfet des Pyrénées-Atlantiques, a sollicité le concours du ministère des Armées. «Un des premiers sujets dont on a eu à s’occuper il y a un mois, c’est la question de l’élevage, des estives. […] Et on s’est rendu compte assez rapidement qu’un certain nombre de machines à traire, notamment, ne pouvaient pas être descendues normalement», justifie-t-il. Malheureusement, la tempête Kirk a compliqué les interventions. Après les opérations de vendredi, il reste une machine à traire et six véhicules à rapatrier. La météo de la semaine n’a pas permis de nouvelles tentatives.

Réouverture des accès

Un comité de pilotage avait confié à l’IPHB la mission d’organiser le retour des animaux et matériels restés bloqués en montagne (lire l'article). «Il y a un certain nombre de sentiers qui ont été réparés, notamment pour pouvoir permettre aux troupeaux de descendre» précise le préfet.

Des accès pour les cheptels encore en estive ont été aménagés pour leur permettre de rentrer en temps voulu. «Il y a encore un très gros travail, comme vous le savez, en montagne, puisqu’un certain nombre de pistes ont été défoncées, ou tout simplement, n’existent plus. Donc, on va avoir un travail de reconstruction et de financement de ces travaux. C’est le type de sujet que l’on travaille avec la profession agricole et les élus», souligne Julien Charles.

La direction interdépartementale des routes Atlantique (DIRA) a, elle aussi, commencé les travaux pour remettre en état la portion de la RN 134 qui s’est effondrée à la sortie d’Urdos. Ses agents ont aménagé un chemin en dessous de l’éboulement pour rompre l’isolement des Aspois habitant au-delà de la brèche. Dès janvier 2025, l’accès à l’Espagne devrait être rouvert.

F. H.

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