Retraites agricoles : les 25 meilleures années adoptées à l’Assemblée nationale
La proposition de loi portée par Julien Dive (LR-Aisne) visant à calculer la retraite des non-salariés agricoles sur leurs 25 meilleures années de carrière a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, le 1er décembre. Pourtant, sous la pression du gouvernement, la commission des Affaires sociales avait rejeté cette proposition quelques jours plus tôt.
La proposition de loi portée par Julien Dive (LR-Aisne) visant à calculer la retraite des non-salariés agricoles sur leurs 25 meilleures années de carrière a été adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale, le 1er décembre. Pourtant, sous la pression du gouvernement, la commission des Affaires sociales avait rejeté cette proposition quelques jours plus tôt.
Pour la FNSEA, «c’est un premier pas décisif vers une réelle prise de conscience de la part de la représentation nationale quant à la situation des retraités agricoles et l’urgence de mettre un terme à l’iniquité dont ils sont victimes». Les agriculteurs sont, en effet, les derniers à voir le montant de leur retraite calculer sur la totalité de leur carrière, bonnes et mauvaises années mêlées. Pour les salariés, elle est calculée sur leurs 25 meilleures années de revenu, les fonctionnaires sur leurs six derniers mois…
En retirant les plus mauvaises années du calcul, cette réforme vise la mise à niveau de pensions dont la moyenne reste inférieure aux pensions de l’ensemble des retraités ! Tous régimes confondus, y compris les régimes complémentaires, les anciens non-salariés agricoles (chefs, conjoints et aides familiaux) perçoivent une pension de 1.150 euros bruts mensuels (à comparer avec la moyenne nationale qui dépasse 1.500 euros bruts). Il appartient maintenant au Sénat de se prononcer en espérant qu’il suive l’Assemblée nationale.