Aller au contenu principal

Revalorisation des salaires pour toute l’agriculture

La revalorisation générale des salaires pour les métiers de la production agricole et des CUMA entrera en application au plus tard le 1er janvier.

file-Les salariés des entreprises de travaux agricoles et du paysage bénéficient aussi d’une révision à la hausse des salaires minimaux.
Les salariés des entreprises de travaux agricoles et du paysage bénéficient aussi d’une révision à la hausse des salaires minimaux.

L’arrêté d’extension du troisième avenant à la convention collective nationale de la production agricole et des CUMA est paru au Journal officiel le 1er décembre. Il s’appliquera à l’ensemble des salariés du secteur, à partir du 1er janvier au plus tard. Cet avenant a été signé le 27 octobre par la FNSEA, la fédération des CUMA et les syndicats de salariés (FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO, CFTC-AGRI, SNCEA/CFE-CGC). Il vise à «maintenir la dynamique de la grille minimale nationale des salaires» en y répercutant la revalorisation du smic de 2,2% décidée par le gouvernement depuis le 1er octobre.

«Nous sommes parvenus à un accord sur une augmentation de 2,2% sur les niveaux 1 à 6 de la grille, et de 2,5% sur les niveaux 7 à 12 – qui concernent les techniciens jusqu’aux cadres», a indiqué le secrétaire national de la FGA-CFDT Franck Tivierge à Agra Presse le 3 décembre. Le responsable syndical s’est réjoui d’un «vrai effort» de la FNSEA pour «consoliderè» la grille des salaires en conservant les écarts entre les paliers de rémunération, tout en préservant le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés agricoles.

Vraie prise de conscience

L’arrêté du 1er décembre prévoit aussi l’extension de l’avenant à la convention collective des entreprises du paysage. En septembre, les partenaires sociaux avaient négocié une revalorisation de la grille nationale des salaires minimum «allant de 3 à 5% selon les niveaux», a rappelé Franck Tivierge.

Du côté des entreprises de travaux et services agricoles, ruraux et forestiers (Etarf), les parties prenantes de l’accord ont négocié le 29 octobre une revalorisation «de 2,2% sur toute la grille».
«Globalement, il y a eu une vraie prise de conscience des délégations patronales – la FNSEA, l’Unep et la FNEDT – qu’il fallait faire un geste pour garder les salariés et rendre les métiers attractifs», s’est félicité Franck Tivierge. Il a déploré que ce ne soit pas le cas dans le secteur de la transformation agroalimentaire, où les négociations patinent.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Les festivités reprennent dans le Saint Mont

Comme chaque année, un copieux programme a été concocté pour le traditionnel Vignoble en fête des vignerons de Plaimont,…

Euralis et Maïsadour annoncent leur fusion

Les deux groupes coopératifs, dont les résultats financiers se sont érodés ces dernières années, ont engagé des discussions…

Esprit du Sud s’attache à défendre et transmettre les cultures locales

L’association poursuit son travail de fond pour faire comprendre l’importance de préserver les cultures régionales en tâchant…

Salon agricole de Tarbes : « Le trait d’union entre nous et les citadins »

Le Salon régional de l’agriculture de Tarbes  a ouvert ses portes ce matin au parc des expositions. L’occasion pour les…

Orchidée, lauréate malgré les vents contraires

La Blonde d’Aquitaine a remporté le 1er prix des femelles gestantes de plus de 5 ans.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon