Santé animale et environnement : l’antibiorésistance recule
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier son rapport annuel sur l’antibiorésistance en santé animale et dans l’environnement. L’antibiorésistance recule mais atteint un plancher. Pour aller plus loin, se pose la question de changer de système de production.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de publier son rapport annuel sur l’antibiorésistance en santé animale et dans l’environnement. L’antibiorésistance recule mais atteint un plancher. Pour aller plus loin, se pose la question de changer de système de production.

L’antibiorésistance est la capacité d’un micro-organisme (animaux, humains notamment) à résister aux effets des antibiotiques qui, par conséquent, deviennent moins efficaces pour lutter contre les bactéries et les virus. Comme le rappelle Gilles Salvat, directeur général délégué de l’Anses, «toute utilisation d’antibiotique sélectionne des bactéries résistantes. Il faut donc limiter la consommation d’antibiotiques pour éviter la diffusion de gènes de résistance vers l’humain, l’environnement ou la chaîne alimentaire».