Un millésime précoce de qualité, mais en petite quantité
Alors que les vendangeurs ont investi les rangs des vignes avec, en moyenne, 3 semaines d’avance, les divers aléas climatiques ont eu des conséquences majeures sur la récolte. Au-delà des conditions caniculaires en fin de cycle, les vignerons soulignent aussi les capacités de résilience de la vigne. Dans la variété des reliefs géographiques et des microclimats, certains terroirs ont souffert plus que d’autres mais tous enregistrent des chutes de volumes.
Alors que les vendangeurs ont investi les rangs des vignes avec, en moyenne, 3 semaines d’avance, les divers aléas climatiques ont eu des conséquences majeures sur la récolte. Au-delà des conditions caniculaires en fin de cycle, les vignerons soulignent aussi les capacités de résilience de la vigne. Dans la variété des reliefs géographiques et des microclimats, certains terroirs ont souffert plus que d’autres mais tous enregistrent des chutes de volumes.
Les responsables des coopératives viticoles tirent un premier bilan des vendanges
Cave de Crouseilles
Événement majeur de cette année, l’épisode de grêle du 19 juin qui a entraîné 50 à 100% de pertes de récolte sur 400 ha de vignes, soit près du tiers des 1.400 de l’appellation Madiran, dont la moitié exploitée par les coopérateurs. «L’année a été très saine tout au long du cycle végétal mais déficitaire de 30% avec une récolte de l’ordre de 30.000 hectolitres pour 40.000 à 45.000 habituellement» éclaire Loïc Dubourdieu le directeur de la cave de Crouseilles. «La satisfaction, c’est une belle promesse de qualité du millésime 2022. Une production à 75% en rouge avec le tannat, cépage emblématique du madiran, planté dans le sud-ouest de la France et en Uruguay qu’on est parvenu à adoucir pour donner du plaisir à déguster nos vins de la cave de Crouseilles.»
Cave des Vignerons de Tursan