Octobre Rose
« Une campagne annuelle très importante à mes yeux »
Au-delà de sa cause louable portée par Octobre rose, l’opération revêt l’occasion de parler de l’agriculture au féminin, estime Nadège Poueymirou-Bouchet, présidente de la commission agricultrice de la FDSEA64.
Au-delà de sa cause louable portée par Octobre rose, l’opération revêt l’occasion de parler de l’agriculture au féminin, estime Nadège Poueymirou-Bouchet, présidente de la commission agricultrice de la FDSEA64.

Éleveuse à Lys, en vallée d’Ossau (64) aux côtés de son mari, Nadège Poueymirou-Bouchet préside la commission des agricultrices de la FDSEA64. Dans le cadre d’Octobre rose, une balade (1) est organisée samedi 14 octobre autour de Lescun à partir de 8h (N.D.L.R. rendez-vous au Permayou, restaurant à Accous). La participation de 5€ par personne et tous les fonds seront reversés à la Ligue contre le cancer.
Nadège Poueymirou-Bouchet. - Effectivement, c’est une campagne nationale annuelle très importante à mes yeux, qui, à mon sens, est primordiale dans la sensibilisation des femmes au dépistage du cancer du sein. C’est la première fois que nous organisons dans le département une initiative dans ce cadre.
N. P-. B. - Cette marche découverte sera guidée par David Bordes qui est accompagnateur montagne et aussi conteur. L’idée est de faire découvrir l’agriculture de montagne, le pastoralisme mais aussi son évolution. La matinée sera suivie d’un pique-nique convivial.
N. P-. B. - Chaque année, nous prenons part à l’événement “Agricultur’elles” (N.D.L.R. : conduit par l’Adefa 64) qui s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la femme rurale. Le 17 octobre prochain, je serai donc au Pays basque au sein de la ferme Arrambidia à Briscous (64) pour parler de la parité homme-femme dans les exploitations agricoles.
Notre commission réfléchit également à l’organisation d’une rencontre, au mois de mars 2024, dans le cadre de la Journée du droit des femmes, en partenariat avec l’Agrocampus 64, pour mettre en avant la place des agricultrices.
N. P-. B. - Effectivement, c’est important de continuer à le faire. Aujourd’hui, dans les Pyrénées-Atlantiques, on sait que 30 % des exploitations sont dirigées par des femmes. À leur installation, elles sont sensibilisées sur les statuts qu’elles occupent sur les fermes. Elles ont conscience de l’importance de ces différents aspects juridiques. Dans les lycées agricoles, une grande partie des bancs est occupée par des jeunes femmes… Les lignes ont bougé ces dernières années, c’est très positif !
Propos recueillis par B. Ducasse
1. Inscription au 06 78 61 57 89