Filière bovine : un marché peu réjouissant qui nécessite des réponses rapides
Xavier Nicolle d’Interbev Nouvelle-Aquitaine dresse un bilan assez sombre. Mais des actions sont possibles pour donner un avenir à la filière.
Xavier Nicolle d’Interbev Nouvelle-Aquitaine dresse un bilan assez sombre. Mais des actions sont possibles pour donner un avenir à la filière.
Un effondrement du cheptel français (837 000 vaches perdues en 6 ans), une explosion des coûts de production et une érosion de la consommation des ménages. Xavier Nicolle, délégué régional d’Interbev Nouvelle-Aquitaine a dressé un bilan assez sombre du marché de la viande bovine, lors de la troisième journée technique des éleveurs de Bovins Croissance 640, organisée le 15 février dernier à Peyrehorade. «Les scénarios tendanciels prévoient une perte de 1,1million d’animaux entre 2021 et 2030. Et c’est une prévision optimiste qui ne tient pas compte d’éventuelles sécheresses, ni d’attaques ciblées d’associations comme L214 ou dans les médias…»