Virus Schmallenberg : de quoi s'agit-il ?
Le virus Schmallenberg (SBV) a été identifié pour la première fois fin 2011 chez des ruminants en Allemagne, puis aux Pays-Bas, en Belgique et en Grande-Bretagne. Aujourd'hui, la France est également touchée par la propagation de ce nouveau virus qui a déjà fait quelques dégàts dans plusieurs dizaines d'élevages.
Le virus de Schmallenberg s'apparente à une famille de virus connus, mais non observés en Europe jusqu'alors. À ce jour, seuls les ruminants sont concernés (bovins, ovins, caprins). En France, à la date du 17 février, la présence du virus a été confirmée dans 152 exploitations (148 ovines, 1 caprine et 3 bovines), réparties sur 25 départements (en bleu sur la carte avec le nombre de cas).
Chez les animaux adultes, la maladie semble bénigne la plupart du temps, provoquant fièvre, diarrhée, baisse de la production laitière et retour à la normale en quelques jours. Mais des infections en début de gestation (vers le deuxième mois) peuvent provoquer des avortements, de la mortalité et des malformations congénitales qui touchent principalement le squelette (déformations, blocage des articulations), et le système nerveux (absence de cerveau dans la boîte crànienne). Le moustique comme vecteur ? La maladie serait transmise par des insectes piqueurs et probablement des moustiques. Elle est sans danger pour l'homme. À ce jour, le diagnostic est réalisé seulement par virologie au laboratoire de Maisons-Alfort. Il n'existe pour l'instant aucun vaccin disponible.
Le développement rapide de la maladie et l'absence de moyens de lutte interrogent. Si le risque ne paraît pas immédiat pour le département, on ne peut prédire ce qui se passera à partir du printemps et pour les mises bas de fin 2012.
Pour l'heure, il s'agit de mesurer l'impact de la maladie et ses risques de diffusion, de sensibiliser l'ensemble des acteurs et d'améliorer les connaissances.
Alors que le réflexe peut être de comparer cette nouvelle maladie à la FCO, la Commission Européenne estime que son impact sur la santé animale est moindre, en particulier sur les animaux adultes.
Il n'y a pas actuellement de réglementation, si ce n'est le blocage des animaux malades. Les mesures de surveillance imposent que soient déclarés au vétérinaire les signes évocateurs de la maladie.
Chez les animaux adultes, la maladie semble bénigne la plupart du temps, provoquant fièvre, diarrhée, baisse de la production laitière et retour à la normale en quelques jours. Mais des infections en début de gestation (vers le deuxième mois) peuvent provoquer des avortements, de la mortalité et des malformations congénitales qui touchent principalement le squelette (déformations, blocage des articulations), et le système nerveux (absence de cerveau dans la boîte crànienne). Le moustique comme vecteur ? La maladie serait transmise par des insectes piqueurs et probablement des moustiques. Elle est sans danger pour l'homme. À ce jour, le diagnostic est réalisé seulement par virologie au laboratoire de Maisons-Alfort. Il n'existe pour l'instant aucun vaccin disponible.
Le développement rapide de la maladie et l'absence de moyens de lutte interrogent. Si le risque ne paraît pas immédiat pour le département, on ne peut prédire ce qui se passera à partir du printemps et pour les mises bas de fin 2012.
Pour l'heure, il s'agit de mesurer l'impact de la maladie et ses risques de diffusion, de sensibiliser l'ensemble des acteurs et d'améliorer les connaissances.
Alors que le réflexe peut être de comparer cette nouvelle maladie à la FCO, la Commission Européenne estime que son impact sur la santé animale est moindre, en particulier sur les animaux adultes.
Il n'y a pas actuellement de réglementation, si ce n'est le blocage des animaux malades. Les mesures de surveillance imposent que soient déclarés au vétérinaire les signes évocateurs de la maladie.