Agneau pascal : une éternelle équation entre l’offre et la demande difficile à gérer
Jongler entre ces deux éléments reste compliqué à mener pour l’IGP l’agneau des Pyrénées. La filière assiste cette année à un léger repli des ventes.
Jongler entre ces deux éléments reste compliqué à mener pour l’IGP l’agneau des Pyrénées. La filière assiste cette année à un léger repli des ventes.

Lundi prochain, lors des grandes tablées familiales, on dégustera les incontournables œufs en chocolat mais aussi, pour beaucoup, l’agneau printanier. Trônant traditionnellement sur les tables, cette viande connaît à cette période un bon de consommation dans les ménages. Cependant, à quelques heures du lundi de Pâques, pour l’Agneau de lait des Pyrénées, appellation protégée par le label rouge et l’indication géographique protégée (IGP), les ventes apparaissent globalement en léger repli. Un fait assez exceptionnel pour cette filière d’excellence.
« Pâques représente la moitié des ventes de l’année, sachant qu’on est sur environ 20 000 agneaux IGP par an », souligne David Carpentier, l’animateur de Areovla (N.D.L.R. : organisme responsable de la gestion et de la promotion notamment de l’IGP Agneau de lait des Pyrénées).