Aux Eaux-Bonnes, une nouvelle vie pour les cabanes pastorales
Depuis la vaste campagne de mises aux normes des cabanes pastorales, certains de ces cayolars, sont à l’abandon. Le maire des Eaux-Bonnes, Stéphane Courtié, lui-même berger, trouvait dommage que l’on laisse ce petit patrimoine bâti, qui accueillait les cadets des familles ossaloises en d’autres temps, dépérir.
Depuis sept ans, le premier édile des Eaux-Bonnes s’est rapproché de l’association Concordia. «Cette structure, explique Michel Goemare, directeur des services de la commune, propose des stages internationaux, des chantiers de jeunesse». Ainsi, depuis du 6 au 28 août, quinze jeunes, venus du monde entier, ont entrepris la réhabilitation de la cabane d’Are sous la houlette de trois encadrants.
Si la cabane pastorale d’Are n’accueille plus des bergers depuis longtemps, sa situation géographique peut s’avérer très utile pour les randonneurs, en particulier pour ceux qui pratiquent le GR10. «Elle est située sur une des plus longues étapes du parcours reliant Gourette à Gabas, précise Michel Goemare. Dans ce type de randonnée, on n’est pas à l’abri d’un coup de fatigue et ces cabanes, même rudimentaires, peuvent servir d’abris le temps de se remettre en forme».