Récolte de maïs : le grand écart des rendements
L’important stress hydrique combiné aux températures caniculaires ont eu raison des rendements en maïs grain qui font le grand écart dans le bassin de l’Adour en fonction de la date des semis, de l’accès à l’irrigation et de la nature des sols.
L’important stress hydrique combiné aux températures caniculaires ont eu raison des rendements en maïs grain qui font le grand écart dans le bassin de l’Adour en fonction de la date des semis, de l’accès à l’irrigation et de la nature des sols.
La moisson de maïs dans le bassin de l’Adour touche déjà à sa fin et ne suscite guère l’enthousiasme dans les campagnes. Démarrée avec un mois d’avance, la récolte s’avère, à quelques exceptions près, particulièrement maigre. Sur l’ensemble de la région, on évoque une perte de 40% des rendements de maïs par rapport à la moyenne des dix dernières années.
De 50 à 120 quintaux
Animateur sur le secteur de Morlaàs-Soumoulou pour le groupe Pioneer Semences, «une zone avec des terres noires profondes à gros potentiel», Fabien Labardacq n’a jamais vu ça en 17 ans de carrière. D’un secteur à une autre, des écarts de rendements importants sont observés en fonction de l’accès à l’irrigation, du terroir et de la date des semis. Sur les 250 maïsiculteurs qu’il suit, le jeune ingénieur relève des rendements qui vont de 50 et 120 quintaux. «C’est réellement très aléatoire», ajoute-t-il.