Christophe Terrain reconduit à la présidence de l'AGPM
Le conseil d'administration de l'Association générale des producteurs de mais (AGPM) réuni à Paris, le 27 février, a réélu Christophe Terrain à la présidence de l'organisation et Anne-Claire Vial au secrétariat général.
Agriculteur dans le Gers, Christophe Terrain exploite en société une structure de 75 hectares à dominante maisicole. Il est également président du groupe coopératif Vivadour, vice-président d'Orama et président d'Arvalis. Quant à Anne-Claire Vial, agricultrice dans la Drôme, elle exploite avec son mari une structure de 68 hectares en cultures semencières (mais, tournesol, blé dur) et légumières. Administratrice d'Orama, d'Irrigants de France, elle est également présidente de la chambre d'Agriculture de la Drôme.
À noter l'arrivée dans le nouveau bureau de Jean-Michel Schaeffer, l'ex-président des JA, en charge des actions de lobbying, et de Christian Pées, en qualité d'invité permanent au titre de ses responsabilités nationales et européennes (présidence de Coop de France métiers du grain et du Cogeca). Autres responsables agricoles de notre région qui siègent au bureau: les Landais Jean-Paul Lataste (vice-président), Daniel Peyraube (trésorier) et Thierry Vandame, le Gersois, Henri-Bernard Cartier (responsable des dossiers internationaux); pour les Pyrénées-Atlantiques, François Laborde et Jean-Michel Patacq, ainsi que Christian Puyo des Hautes-Pyrénées.
Toute la filière maisicole
Association spécialisée de la FNSEA, l'AGPM est, avec l'AGPB et la FOP, l'une des trois organisations fondatrices d'Orama au sein de laquelle est défini le projet syndical commun des grandes cultures, concernant en particulier la politique agricole commune, les dossiers environnement, l'économie des exploitations. À l'occasion de cette élection, l'AGPM rappelle qu'elle «représente et défend» les intérêts de la diversité des filières maisicoles (mais grain, mais fourrage, mais semence, mais doux, mais spéciaux) ainsi que l'organisation contractuelle et interprofessionnelle qui régit nombre d'entre elles, au niveau de la production et des débouchés alimentaires et non alimentaires.
L'organisation affiche «comme élément déterminant de la productivité et de la compétitivité des exploitations un accès non distorsif aux innovations et facteurs de production: génétique et biotechnologies, protection phytosanitaire et notamment les traitements de semences, gestion de la ressource en eau et irrigation».