Dax, capitale du fruit en 2011
Malgré une production relativement peu importante, les Landes accueilleront le prochain congrès de la Fédération nationale des producteurs de fruits.
Lundi 12 juillet, la section fruits de la FDSEA des Landes s'est réunie à Yzosse. Au cours de cette rencontre, les Landais ont acté le fait qu'ils organiseraient le 65e congrès de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) en janvier 2011 à l'Atrium de Dax. La personnalité de François Lafitte, président de la section fruits de la FDSEA, mais aussi responsable de la section fruits et légumes de la FRCA (fédération régionale des coopératives agricoles) et administrateur de la FNPF, n'est pas étrangère au choix du département pour accueillir le congrès national.
Car en terme de production fruitière, les Landes, avec 3 000 tonnes de pommes et 14 000 tonnes de kiwis par an ne représentent qu'une goutte dans les 3 150 000 tonnes produites en France en 2006 (source Agreste). Le département profitera d'ailleurs de l'évènement national, qui devrait réunir quelque 200 congressistes, pour « mettre en valeur les fruits produits localement », indique François Lafitte.
Ce coup de projecteur ne pourra pas leur faire de mal, car les deux productions sont cette année « dans une situation beaucoup moins favorable que les années précédentes ». En pomme, les prix de revient producteur sont au plus bas, tandis que le prix des kiwis a baissé de 20 %. « Heureusement qu'il y a eu de gros rendements. » « Comme pour toutes les productions agricoles, l'année a été difficile pour la valorisation des produits », et ce malgré des actions de promotion menées au niveau national.
Il faut dire que les marchés export, qui représentent un quart des ventes de pommes et de kiwis, « ont été mis à mal par le différentiel de change euro-dollar », poursuit François Lafitte. L'euro qui s'est négocié jusqu'à 1,55 dollar cet hiver a entraîné des « difficultés pour exporter dans de bonnes conditions ». Les transactions se sont faites, mais en tirant sur les prix producteurs. La baisse actuelle de l'euro est donc très bien accueillie par la profession. Cécile Agusti
Car en terme de production fruitière, les Landes, avec 3 000 tonnes de pommes et 14 000 tonnes de kiwis par an ne représentent qu'une goutte dans les 3 150 000 tonnes produites en France en 2006 (source Agreste). Le département profitera d'ailleurs de l'évènement national, qui devrait réunir quelque 200 congressistes, pour « mettre en valeur les fruits produits localement », indique François Lafitte.
Ce coup de projecteur ne pourra pas leur faire de mal, car les deux productions sont cette année « dans une situation beaucoup moins favorable que les années précédentes ». En pomme, les prix de revient producteur sont au plus bas, tandis que le prix des kiwis a baissé de 20 %. « Heureusement qu'il y a eu de gros rendements. » « Comme pour toutes les productions agricoles, l'année a été difficile pour la valorisation des produits », et ce malgré des actions de promotion menées au niveau national.
Il faut dire que les marchés export, qui représentent un quart des ventes de pommes et de kiwis, « ont été mis à mal par le différentiel de change euro-dollar », poursuit François Lafitte. L'euro qui s'est négocié jusqu'à 1,55 dollar cet hiver a entraîné des « difficultés pour exporter dans de bonnes conditions ». Les transactions se sont faites, mais en tirant sur les prix producteurs. La baisse actuelle de l'euro est donc très bien accueillie par la profession. Cécile Agusti