Des canards bien élevés et étudiés au lycée d'Orthez
Le nouvel atelier d'élevage de canards prêts à gaver du lycée agricole d'Orthez a été inauguré le vendredi 23 septembre par Alain Rousset, président du Conseil régional.
Évelyne Revel, vice-présidente de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, soulignait la complémentarité des outils qui composent le dispositif expérimental et pédagogique de la filière foie gras du Sud-Ouest.
Deux événements majeurs ont marqué la rentrée 2011 au lycée agricole d'Orthez. Tout d'abord, une nouvelle proviseur est entrée en fonction : Françoise Henry (lire zoom ci-dessous). Ensuite, depuis le 19 juillet, la première bande de canetons a pris place dans le bàtiment d'élevage flambant neuf. Le vendredi 23 septembre, le président du conseil régional Alain Rousset est venu inaugurer ces nouveaux équipements, en présence de tous les acteurs impliqués dans ce projet, dont le coût global s'établit à 370.000 euros.
La Région a financé en grande partie (300.000 euros) cette réalisation qui se veut au service de l'enseignement agricole et de la filière foie gras régionale. Il s'agit d'un élevage de prêts à gaver « grandeur nature » d'une capacité de 4.000 canards, composé d'un bàtiment de démarrage de 400 m2, deux abris de 200 m2 chacun et les parcours (4 ha). L'objectif de production est 20.000 PAG par an : ces animaux sont mis en place en partenariat avec le groupe Euralis, avant d'être acheminés par la suite vers des ateliers de gavage de la région.À chaque lycée sa spécialité
Cet outil élevage permet de mettre les jeunes en situation quasi réelle de production. À cet égard, André Chanfreau, directeur de l'Établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) des Pyrénées-Atlantiques, faisait remarquer la complémentarité des supports pédagogiques qu'abritent les exploitations agricoles des trois lycées : les ovins et l'agriculture de montagne à Oloron, les vaches laitières et le mais à Pau-Montardon, les bovins viande et maintenant les canards à foie gras à Orthez. Complémentarité aussi avec les autres établissements de la région, précisait Brigitte Blesson, du service régional de la formation à la DRAAF Aquitaine, qui mentionnait également l'importance de l'apprentissage. Évelyne Revel, vice-présidente de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, insistait quant à elle sur « la cohérence » du dispositif expérimental et pédagogique de la filière foie gras du Sud-Ouest. En complément des recherches réalisées au Palmipôle de Benquet et au lycée agricole de Périgueux, le nouvel atelier avicole d'Orthez permettra à la filière de « continuer d'avancer » notamment en matière de coûts de revient et d'intégration paysagère. Claude Laberdesque, président d'Euralis Palmipèdes, saluait pour sa part une réalisation implantée au coeur d'un bassin où sont présents les trois acteurs économiques majeurs de la filière : Lur Berri-Labeyrie, Maisadour-Delpeyrat et Euralis-Montfort-Foie gras.
Alain Rousset resituait enfin cette inauguration dans l'ensemble de l'effort de rénovation des établissements scolaires de la région « Il fallait aussi moderniser les exploitations des lycées agricoles », rappelait-il. Des aménagements en ce sens ont ainsi été réalisés à Bazas, Périgueux, Montardon, en Gironde (lycées viticoles) pour un montant global de quelque 800 millions d'euros.
Il importe de continuer de « former des agriculteurs » et de mettre à la disposition de ces élèves et des filières des lieux d‘expérimentations pour « être en avance ». Une telle ambition nécessite maintenant de compléter le dispositif régional existant par un enseignement supérieur post-ingénieur estime le président de la Région. En clair, il nous faut un « sup agro Aquitaine ».
Guy Mimbielle Mutations
Outre l'inauguration du nouvel atelier de palmipèdes, la rentrée 2011 au lycée agricole d'Orthez est marquée par la nomination d'une nouvelle proviseur.
Originaire du Tarn-et-Garonne, Françoise Henry succède Gwenaëlle Lepage nommée au LPA de Auch (32). Jusqu'à l'heure proviseur adjoint de l'EPL de Figeac (Lot), Mme Henry connaît les Pyrénées-Atlantiques pour y avoir débuté sa carrière professionnelle en tant qu'animatrice pastorale en Barétous pour le compte du CDEO (Centre départemental de l'élevage ovin) d'Ordiarp.
Le lycée agricole d'Orthez, dont elle a désormais la responsabilité, compte 175 élèves répartis en neuf classes encadrés par du personnel administratif et une équipe pédagogique de 25 professeurs.
Cet établissement prépare aux bacs professionnels aménagement paysager et conduite et gestion des exploitations agricole (systèmes à dominante culture et système à dominante élevage).
Cet outil élevage permet de mettre les jeunes en situation quasi réelle de production. À cet égard, André Chanfreau, directeur de l'Établissement public local d'enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA) des Pyrénées-Atlantiques, faisait remarquer la complémentarité des supports pédagogiques qu'abritent les exploitations agricoles des trois lycées : les ovins et l'agriculture de montagne à Oloron, les vaches laitières et le mais à Pau-Montardon, les bovins viande et maintenant les canards à foie gras à Orthez. Complémentarité aussi avec les autres établissements de la région, précisait Brigitte Blesson, du service régional de la formation à la DRAAF Aquitaine, qui mentionnait également l'importance de l'apprentissage. Évelyne Revel, vice-présidente de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, insistait quant à elle sur « la cohérence » du dispositif expérimental et pédagogique de la filière foie gras du Sud-Ouest. En complément des recherches réalisées au Palmipôle de Benquet et au lycée agricole de Périgueux, le nouvel atelier avicole d'Orthez permettra à la filière de « continuer d'avancer » notamment en matière de coûts de revient et d'intégration paysagère. Claude Laberdesque, président d'Euralis Palmipèdes, saluait pour sa part une réalisation implantée au coeur d'un bassin où sont présents les trois acteurs économiques majeurs de la filière : Lur Berri-Labeyrie, Maisadour-Delpeyrat et Euralis-Montfort-Foie gras.
Alain Rousset resituait enfin cette inauguration dans l'ensemble de l'effort de rénovation des établissements scolaires de la région « Il fallait aussi moderniser les exploitations des lycées agricoles », rappelait-il. Des aménagements en ce sens ont ainsi été réalisés à Bazas, Périgueux, Montardon, en Gironde (lycées viticoles) pour un montant global de quelque 800 millions d'euros.
Il importe de continuer de « former des agriculteurs » et de mettre à la disposition de ces élèves et des filières des lieux d‘expérimentations pour « être en avance ». Une telle ambition nécessite maintenant de compléter le dispositif régional existant par un enseignement supérieur post-ingénieur estime le président de la Région. En clair, il nous faut un « sup agro Aquitaine ».
Guy Mimbielle Mutations
Outre l'inauguration du nouvel atelier de palmipèdes, la rentrée 2011 au lycée agricole d'Orthez est marquée par la nomination d'une nouvelle proviseur.
Originaire du Tarn-et-Garonne, Françoise Henry succède Gwenaëlle Lepage nommée au LPA de Auch (32). Jusqu'à l'heure proviseur adjoint de l'EPL de Figeac (Lot), Mme Henry connaît les Pyrénées-Atlantiques pour y avoir débuté sa carrière professionnelle en tant qu'animatrice pastorale en Barétous pour le compte du CDEO (Centre départemental de l'élevage ovin) d'Ordiarp.
Le lycée agricole d'Orthez, dont elle a désormais la responsabilité, compte 175 élèves répartis en neuf classes encadrés par du personnel administratif et une équipe pédagogique de 25 professeurs.
Cet établissement prépare aux bacs professionnels aménagement paysager et conduite et gestion des exploitations agricole (systèmes à dominante culture et système à dominante élevage).