Des opportunités de production pour le poulet label
Le poulet label constitue une source de revenu essentielle pour de nombreux éleveurs dans le Sud-Ouest : les récentes portes ouvertes des sociétés Coquadour et Canadour confirment les atouts de cette production.
Basées à Pomarez (Landes), les sociétés Coqadour et Canadour ont organisé le jeudi 28 octobre une journée portes ouvertes sur l'exploitation de Jean-Luc Candau, à Arthez-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques). En raison de l'augmentation de leurs besoins de production, les deux entreprises spécialisées dans la production et le négoce de volailles vivantes, souhaitaient informer leurs producteurs et tous les agriculteurs intéressés par le développement d'une production avicole, des avantages à s'engager à leurs côtés.
« La pyramide des àges dans le monde agricole étant ce qu'elle est, nous avons besoin de renouveler nos producteurs, explique Yves Lacau, gérant des deux structures. D'autant que sur les deux ans à venir, notre activité va augmenter de 20 à 25 %. » Placées sur le créneau qualitatif, Coqadour et Canadour constatent en effet une augmentation de la demande sur le marché des artisans volaillers et conserveurs qu'elles approvisionnent. Elles envisagent donc de recruter une trentaine d'éleveurs pour accompagner les 180 qu'elles regroupent déjà .
Témoignages et exemplesConscientes que pour attirer de nouveaux candidats, il faut proposer des conditions avantageuses, les entreprises ont placé la journée sous le signe des exemples concrets et des témoignages des producteurs déjà engagés à leurs côtés. Preuves à l'appui, elles ont illustré les marges dégagées dans différents cas de figure : avec six bàtiments d'élevage mobiles de 60 m2, un de 400 m2, ou — le modèle qu'elles souhaitent développer chez leurs producteurs en leur versant une aide au développement de 0,15 € par volaille abattue pendant sept ans — deux bàtiments fixes de 150 m2.
« Ces 150 m2 sont adaptés au type de production fermière haut de gamme dont ont besoin les clients de Coqadour. Et ils sont également adaptés pour jouer le rôle de poussinière pour trois à cinq semaines pour le démarrage de canards prêts-à -gaver qui seront ensuite dispatchés dans des tunnels et sur des parcours plein air. » Ce sont bien évidemment deux bàtiments de 150 m2 qu'ont pu visiter les quelque 200 participants à la journée chez Jean-Luc Candau.
Auparavant salarié à mi-temps, l'homme possédait un atelier d'engraissement de taurillons et de vaches qu'il a stoppé, « vu le prix du mais ». Depuis cet été, il s'est reconverti en éleveur de volailles. « Suite à un article dans le Sillon, j'ai contacté Coqadour, qui avait bonne presse dans le milieu de l'élevage. Le premier contact a été bon, et j'ai décidé de partir avec eux. »
L'un des techniciens de l'entreprise lui a présenté les différentes solutions envisageables. Rapidement, Jean-Luc Candau a opté pour deux 150 m2 équipés de deux lignes de pipettes et d'une chaîne d'alimentation au sol gérée par ordinateur. « Je suis seul à travailler. En ayant tout le matériel automatisé, c'est plus facile à gérer. De plus, les bàtiments de 150 m2 sont les plus polyvalents. » L'éleveur peut y mettre en place en alternance 3.300 poulets par bande, 3.900 pintades ou 3.300 canettes de Barbarie.
C'est Coqadour qui lui dit quoi élever en fonction de ses besoins. « Comme je suis novice en élevage avicole, ce fonctionnement me convient tout à fait ! » Mais novice ne veut pas dire mauvais. Pour sa première bande de poulets label (3.300 poussins livrés le 28 juin, enlèvement les 26 et 27 septembre), il a dégagé une marge brute de 4.114 euros. « J'appréhendais un peu, mais la société Coquadour m'a très bien suivi. Le technicien était là toutes les semaines pour m'aider à faire les bons choix. Et au final, il est content et moi aussi. » Cécile Agusti PotentielsPour répondre à la demande du marché, Canadour qui produit actuellement 400.000 canards prêts à gaver par an a besoin de 20 % de canards élevés en plus. D'un point de vue économique, l'entreprise annonce à ses éleveurs une marge brute de 2 € par canard pour les démarreurs-finisseurs, et de 1,20 € pour les seuls finisseurs. De son côté, Coqadour qui commercialise 1.800.000 volailles par an a également un besoin de développement de 20 %, tant en poulets label
qu'en pintades label et canettes certifiées. Suivant le type de bàtiment utilisé, la marge brute avant amortissement varie de 0,80 € à 1,10 € par poulet, de 0,90 € à 1,10 € par pintade et de 1 € à 1,20 € par canette.
« La pyramide des àges dans le monde agricole étant ce qu'elle est, nous avons besoin de renouveler nos producteurs, explique Yves Lacau, gérant des deux structures. D'autant que sur les deux ans à venir, notre activité va augmenter de 20 à 25 %. » Placées sur le créneau qualitatif, Coqadour et Canadour constatent en effet une augmentation de la demande sur le marché des artisans volaillers et conserveurs qu'elles approvisionnent. Elles envisagent donc de recruter une trentaine d'éleveurs pour accompagner les 180 qu'elles regroupent déjà .
Témoignages et exemplesConscientes que pour attirer de nouveaux candidats, il faut proposer des conditions avantageuses, les entreprises ont placé la journée sous le signe des exemples concrets et des témoignages des producteurs déjà engagés à leurs côtés. Preuves à l'appui, elles ont illustré les marges dégagées dans différents cas de figure : avec six bàtiments d'élevage mobiles de 60 m2, un de 400 m2, ou — le modèle qu'elles souhaitent développer chez leurs producteurs en leur versant une aide au développement de 0,15 € par volaille abattue pendant sept ans — deux bàtiments fixes de 150 m2.
« Ces 150 m2 sont adaptés au type de production fermière haut de gamme dont ont besoin les clients de Coqadour. Et ils sont également adaptés pour jouer le rôle de poussinière pour trois à cinq semaines pour le démarrage de canards prêts-à -gaver qui seront ensuite dispatchés dans des tunnels et sur des parcours plein air. » Ce sont bien évidemment deux bàtiments de 150 m2 qu'ont pu visiter les quelque 200 participants à la journée chez Jean-Luc Candau.
Auparavant salarié à mi-temps, l'homme possédait un atelier d'engraissement de taurillons et de vaches qu'il a stoppé, « vu le prix du mais ». Depuis cet été, il s'est reconverti en éleveur de volailles. « Suite à un article dans le Sillon, j'ai contacté Coqadour, qui avait bonne presse dans le milieu de l'élevage. Le premier contact a été bon, et j'ai décidé de partir avec eux. »
L'un des techniciens de l'entreprise lui a présenté les différentes solutions envisageables. Rapidement, Jean-Luc Candau a opté pour deux 150 m2 équipés de deux lignes de pipettes et d'une chaîne d'alimentation au sol gérée par ordinateur. « Je suis seul à travailler. En ayant tout le matériel automatisé, c'est plus facile à gérer. De plus, les bàtiments de 150 m2 sont les plus polyvalents. » L'éleveur peut y mettre en place en alternance 3.300 poulets par bande, 3.900 pintades ou 3.300 canettes de Barbarie.
C'est Coqadour qui lui dit quoi élever en fonction de ses besoins. « Comme je suis novice en élevage avicole, ce fonctionnement me convient tout à fait ! » Mais novice ne veut pas dire mauvais. Pour sa première bande de poulets label (3.300 poussins livrés le 28 juin, enlèvement les 26 et 27 septembre), il a dégagé une marge brute de 4.114 euros. « J'appréhendais un peu, mais la société Coquadour m'a très bien suivi. Le technicien était là toutes les semaines pour m'aider à faire les bons choix. Et au final, il est content et moi aussi. » Cécile Agusti PotentielsPour répondre à la demande du marché, Canadour qui produit actuellement 400.000 canards prêts à gaver par an a besoin de 20 % de canards élevés en plus. D'un point de vue économique, l'entreprise annonce à ses éleveurs une marge brute de 2 € par canard pour les démarreurs-finisseurs, et de 1,20 € pour les seuls finisseurs. De son côté, Coqadour qui commercialise 1.800.000 volailles par an a également un besoin de développement de 20 %, tant en poulets label
qu'en pintades label et canettes certifiées. Suivant le type de bàtiment utilisé, la marge brute avant amortissement varie de 0,80 € à 1,10 € par poulet, de 0,90 € à 1,10 € par pintade et de 1 € à 1,20 € par canette.