Désherbage : raisonner sa stratégie
Arvalis-Institut du végétal délivre des recommandations en matière de traitements.
La flore dominante pour les mais du Sud Aquitaine et de la vallée de l'Adour reste les graminées. Ainsi, la prélevée à base de racinaire doit rester le socle du raisonnement et elle peut être plus ou moins complétée avec des anti-dicotylédones, que ce soit à travers des produits pré-formulés (type Camix ou Dakota) ou seuls.
L'impasse est déconseillée partout où l'on sait avoir de fortes infestations de graminées estivales (PSD). Dans ces situations, la stratégie pré puis post est souvent la plus adaptée, en laissant des possibilités de rattrapages sur dicotylédones et éventuellement sur graminées en post-levée.
Pulvérisation en prélevée
Les principales règles de la pulvérisation en prélevée sont les suivantes : » Le volume de bouillie n'entre pas en compte dans l'efficacité de la prélevée. L'objectif est de traiter sur un sol frais afin que la matière active se mette en solution dans l'eau du sol. Inutile d'espérer améliorer l'efficacité en passant de 100 litres/ha à 200 litres/ha ou beaucoup plus (une pluie de 1 mm représente un volume par hectare de 10 000 litres). Il faut traiter sur sol frais (sol à la capacité hydrique au champ supérieure à 50 %). Sinon, décaler les interventions en post-précoce. » Lorsque le taux de matière organique est supérieur à 2 %, il est préférable de ne pas diminuer la dose de racinaire en dessous de 80 % de la dose homologuée pour ne pas trop baisser l'efficacité sur les granimées. Le risque est d'avoir à anticiper le rattrage qui ne tiendrait alors plus jusqu'à la couverture de l'inter-rang. » Le temps « poussant » est surtout nécessaire pour la culture afin qu'elle puisse métaboliser les matières actives.
Pour l'herbi semis : théoriquement, la nouvelle formulation du Camix devrait éviter les bouchages des filtres et l'encrassage des cuves. Guillaume Clouté
Les principales règles de la pulvérisation en prélevée sont les suivantes : » Le volume de bouillie n'entre pas en compte dans l'efficacité de la prélevée. L'objectif est de traiter sur un sol frais afin que la matière active se mette en solution dans l'eau du sol. Inutile d'espérer améliorer l'efficacité en passant de 100 litres/ha à 200 litres/ha ou beaucoup plus (une pluie de 1 mm représente un volume par hectare de 10 000 litres). Il faut traiter sur sol frais (sol à la capacité hydrique au champ supérieure à 50 %). Sinon, décaler les interventions en post-précoce. » Lorsque le taux de matière organique est supérieur à 2 %, il est préférable de ne pas diminuer la dose de racinaire en dessous de 80 % de la dose homologuée pour ne pas trop baisser l'efficacité sur les granimées. Le risque est d'avoir à anticiper le rattrage qui ne tiendrait alors plus jusqu'à la couverture de l'inter-rang. » Le temps « poussant » est surtout nécessaire pour la culture afin qu'elle puisse métaboliser les matières actives.
Pour l'herbi semis : théoriquement, la nouvelle formulation du Camix devrait éviter les bouchages des filtres et l'encrassage des cuves. Guillaume Clouté