D’ici 2050, l’Institution Adour envisage un déficit d’eau potable
La réunion de lancement de la démarche Adour 2050 — étude prospective pour s’adapter aux bouleversements à venir — s’est déroulée à Serres-Castet (Pyrénées-Atlantiques), le mardi 15 juin dernier, rassemblant tous les acteurs de la problématique de l’eau du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques.
Cette étude prospective est menée et financée par l’Institution Adour, présidée par Paul Carrère, et l’Agence de l’Eau Adour-Garonne, dirigée par Véronique Mabrut. «Il s’agit, précisait Paul Carrère, d’une vaste étude prospective sur les changements climatiques et ses conséquences sur la gestion de l’eau». Car une chose est certaine, on ne pourra pas utiliser l’eau dans le Sud-Ouest dans 30 ans de la même façon qu’on le fait actuellement.
«La démarche, poursuivait le responsable, est engagée dans tous le bassin Adour-Garonne. Il est indispensable de trouver des stratégies de développement territorial pour une gestion cohérente de l’eau». Il convient, avant tout, de savoir comment nous pourrons assurer l’approvisionnement en eau potable.
Un déficit de 20 à 40%