Diversité des formations et complémentarité des établissements agricoles privés
Avec un bilan contrasté, selon les établissements, l'enseignement privé présente, également, une bonne fréquentation.
Sept établissements (1) composent l'enseignement agricole privé, dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Ces structures proposent aujourd'hui des formations très diverses, allant des traditionnelles filières agricoles, jusqu'aux productions aquacoles, canine ou encore féline. « En proposant une grande diversité de formations, les différents établissements font preuve d'une réelle complémentarité », commente Jean-François Tambourin, président du conseil régional de l'enseignement agricole privé d'Aquitaine et de l'établissement de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Dans son ensemble, l'enseignement privé fait état d'effectifs stables, pour cette nouvelle année scolaire. Toutefois les différents établissements présentent des évolutions très variables. Même si la rénovation du baccalauréat professionnel (réalisé en trois ans au lieu de quatre précédemment) entraîne une baisse mécanique du nombre d'élève, Jean François Tambourin déplore une certaine désaffection des « filières agricoles pures ». Ainsi, il s'inquiète du renouvellement des populations d'exploitants et d'ouvriers agricoles, à l'avenir, « d'autres filières, telles que la production équine ou encore celles liées à la gestion de l'environnement attirent, quant à elles, de plus en plus de monde ».
L'institut Jean Errecart, de Saint-Palais est l'une des sept structures privées du département. Avec 335 élèves inscrits pour cette rentrée scolaire, l'établissement présente un recrutement dans la continuité des années précédentes. « Contrairement à ce que l'on pouvait craindre, à la vue du contexte agricole, nous avons eu un bon recrutement », estime Didier Laplénie, son directeur.
Des filières agricoles fortes à l'Institut Errecart À l'inverse du constat dressé pour l'ensemble de l'enseignement privé, le directeur observe une bonne dynamique au sein des formations agricoles, proprement dites, « hormis une faiblesse du recrutement en classe de seconde, on constate que les effectifs dans les filières agricoles se maintiennent bien dans notre établissement ». Cette hausse se vérifie notamment au sein de la formation analyse et conduite de systèmes d'exploitation (ACSE), qui regroupe principalement des candidats à l'installation. À cet égard, le directeur note qu'une grande majorité des élèves demeure issue du milieu agricole, au sein l'Institut Errecart. Dans cette même logique, il observe aussi qu'une bonne partie d'entre eux concrétise un projet d'installation à l'issue de leur formation, « même si les installations n'ont pas lieu immédiatement à l'issue du parcours scolaire, on constate que de nombreux élèves s'installent à moyen terme ».
Présentant des perspectives d'emplois importantes, les formations commerciales et agroalimentaires semblent, quant à elles, quelque peu délaissées par les étudiants. À l'inverse, la formation en gestion et protection de la nature demeure très fréquentée, bien que les débouchés au sein de cette filière paraissent plus limités. « Quelle que soit la filière, on constate que de plus en plus d'élèves poursuivent leurs études jusqu'à BAC +2 », note le directeur.
Depuis quelques années, l'institut développe une importante coopération internationale et dispose aujourd'hui d'un réseau très dense de partenariats avec des structures étrangères. « Nous en avons fait une spécialité, justifie Didier Laplénie, nous disposons même d'une personne qui travaille plus particulièrement sur cet aspect ». Sur le plan éducatif, l'établissement propose chaque année à ses étudiants une découverte d'une filière agricole. Après la production de mais l'an dernier, les élèves étudieront cette fois la filière bovin viande. 1 - Hasparren, Mauléon, Nay, Sauveterre, Saint Jean Pied-de-Port, Saint-Pée-sur-Nivelle, Saint-Palais.Fabien Brèthes
Dans son ensemble, l'enseignement privé fait état d'effectifs stables, pour cette nouvelle année scolaire. Toutefois les différents établissements présentent des évolutions très variables. Même si la rénovation du baccalauréat professionnel (réalisé en trois ans au lieu de quatre précédemment) entraîne une baisse mécanique du nombre d'élève, Jean François Tambourin déplore une certaine désaffection des « filières agricoles pures ». Ainsi, il s'inquiète du renouvellement des populations d'exploitants et d'ouvriers agricoles, à l'avenir, « d'autres filières, telles que la production équine ou encore celles liées à la gestion de l'environnement attirent, quant à elles, de plus en plus de monde ».
L'institut Jean Errecart, de Saint-Palais est l'une des sept structures privées du département. Avec 335 élèves inscrits pour cette rentrée scolaire, l'établissement présente un recrutement dans la continuité des années précédentes. « Contrairement à ce que l'on pouvait craindre, à la vue du contexte agricole, nous avons eu un bon recrutement », estime Didier Laplénie, son directeur.
Des filières agricoles fortes à l'Institut Errecart À l'inverse du constat dressé pour l'ensemble de l'enseignement privé, le directeur observe une bonne dynamique au sein des formations agricoles, proprement dites, « hormis une faiblesse du recrutement en classe de seconde, on constate que les effectifs dans les filières agricoles se maintiennent bien dans notre établissement ». Cette hausse se vérifie notamment au sein de la formation analyse et conduite de systèmes d'exploitation (ACSE), qui regroupe principalement des candidats à l'installation. À cet égard, le directeur note qu'une grande majorité des élèves demeure issue du milieu agricole, au sein l'Institut Errecart. Dans cette même logique, il observe aussi qu'une bonne partie d'entre eux concrétise un projet d'installation à l'issue de leur formation, « même si les installations n'ont pas lieu immédiatement à l'issue du parcours scolaire, on constate que de nombreux élèves s'installent à moyen terme ».
Présentant des perspectives d'emplois importantes, les formations commerciales et agroalimentaires semblent, quant à elles, quelque peu délaissées par les étudiants. À l'inverse, la formation en gestion et protection de la nature demeure très fréquentée, bien que les débouchés au sein de cette filière paraissent plus limités. « Quelle que soit la filière, on constate que de plus en plus d'élèves poursuivent leurs études jusqu'à BAC +2 », note le directeur.
Depuis quelques années, l'institut développe une importante coopération internationale et dispose aujourd'hui d'un réseau très dense de partenariats avec des structures étrangères. « Nous en avons fait une spécialité, justifie Didier Laplénie, nous disposons même d'une personne qui travaille plus particulièrement sur cet aspect ». Sur le plan éducatif, l'établissement propose chaque année à ses étudiants une découverte d'une filière agricole. Après la production de mais l'an dernier, les élèves étudieront cette fois la filière bovin viande. 1 - Hasparren, Mauléon, Nay, Sauveterre, Saint Jean Pied-de-Port, Saint-Pée-sur-Nivelle, Saint-Palais.Fabien Brèthes