Embellie sur la consommation du foie gras en 2010
Avec une consommation des ménages et un commerce extérieur bien orientés, le marché français du foie gras s'est redressé, permettant aux producteurs de retrouver des volumes de production supérieurs à ceux de 2009 et 2010.
La filière foie gras a vu, en 2010, le retour d'une dynamique de développement des ventes. « Même si la hausse du coût de l'alimentation est problématique » tempère Marie-Pierre Pé, responsable administrative du Cifog, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras qui dressait un bilan de la saison 2010, mercredi 9 février devant la section foie gras de la FDSEA des Landes.
La consommation des ménages et les ventes en GMS sont toujours bien orientées, avec + 4,4 % en quantités et une belle progression de 6 % en nombre de ménages acheteurs. En valeur, cette hausse est limitée à + 3,3 % en raison d'un prix moyen, 20,74 euros le kilo, en baisse pour le foie gras cru.Un mois de novembre exceptionnel
Le mois de novembre a été très bon et souvent exceptionnel. Les consommateurs ont été 8 % de plus à acheter du foie gras en novembre. « La stratégie d'incitation à une mise en rayon précoce se révèle payante !» note l'animatrice du Cifog. En effet, pour la deuxième année consécutive, la filière a déployé d'importants moyens de communication publicitaire en faveur du foie gras. La campagne promotionnelle autour de la Saint-Martin orchestrée par le Cifog sur la radio a été relayée par celle des marques à la télévision et du Palso (IGP Sud-Ouest) en radio. Cette excellente complémentarité a assuré une présence publicitaire du foie gras du 4 novembre au 31 décembre. Le mois de décembre peut être qualifié de bon, avec une demande en foie gras cru en fin d'année restée forte malgré les perturbations dues aux intempéries qui ont entraîné une moindre fréquentation des magasins et un approvisionnement difficile. Le marché de la restauration est quant à lui en reprise, mais ne retrouve pas encore le niveau d'avant la crise Plus d'importations de foie de canard
Le commerce extérieur reste bien orienté avec une nette amélioration de la balance commerciale qui atteint près de 12,6 millions d'euros pour les dix premiers mois de l'année. Elle s'explique par une reprise des exportations, avec une progression, tant en cru (+ 17 %) qu'en transformé (+ 98 %), alors que les importations sont en recul global de 5 %, notamment gràce à la baisse des achats extérieurs en foie gras d'oie. En foie gras de canard, la hausse est par contre de 2 %.
Ombre au tableau, l'augmentation du coût de l'alimentation, difficile à répercuter sur les prix de vente, reste un dossier majeur en 2011.
Dominique Maurel
Une hausse vitale
Avec un renchérissement de 20 % des coûts de production du canard gras du fait de la flambée des céréales, les magrets, cuisses, foies gras crus et transformés devraient subir une hausse de 12 % du prix à la consommation. Dans un communiqué de presse, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras annonce cette hausse de prix « vitale, afin de préserver l'organisation et la pérennité d'une activité symbolique du savoir faire de l'agroalimentaire français. » Le Cifog précise que « l'alimentation représentant 50 % du coût de production d'un palmipède à foie gras, la hausse enregistrée sur les céréales entre juin 2010 et février 2011 a entraîné un surcoût de 100 € par tonne de céréales, soit 3 € par canard ».
Le mois de novembre a été très bon et souvent exceptionnel. Les consommateurs ont été 8 % de plus à acheter du foie gras en novembre. « La stratégie d'incitation à une mise en rayon précoce se révèle payante !» note l'animatrice du Cifog. En effet, pour la deuxième année consécutive, la filière a déployé d'importants moyens de communication publicitaire en faveur du foie gras. La campagne promotionnelle autour de la Saint-Martin orchestrée par le Cifog sur la radio a été relayée par celle des marques à la télévision et du Palso (IGP Sud-Ouest) en radio. Cette excellente complémentarité a assuré une présence publicitaire du foie gras du 4 novembre au 31 décembre. Le mois de décembre peut être qualifié de bon, avec une demande en foie gras cru en fin d'année restée forte malgré les perturbations dues aux intempéries qui ont entraîné une moindre fréquentation des magasins et un approvisionnement difficile. Le marché de la restauration est quant à lui en reprise, mais ne retrouve pas encore le niveau d'avant la crise Plus d'importations de foie de canard
Le commerce extérieur reste bien orienté avec une nette amélioration de la balance commerciale qui atteint près de 12,6 millions d'euros pour les dix premiers mois de l'année. Elle s'explique par une reprise des exportations, avec une progression, tant en cru (+ 17 %) qu'en transformé (+ 98 %), alors que les importations sont en recul global de 5 %, notamment gràce à la baisse des achats extérieurs en foie gras d'oie. En foie gras de canard, la hausse est par contre de 2 %.
Ombre au tableau, l'augmentation du coût de l'alimentation, difficile à répercuter sur les prix de vente, reste un dossier majeur en 2011.
Dominique Maurel
Une hausse vitale
Avec un renchérissement de 20 % des coûts de production du canard gras du fait de la flambée des céréales, les magrets, cuisses, foies gras crus et transformés devraient subir une hausse de 12 % du prix à la consommation. Dans un communiqué de presse, le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras annonce cette hausse de prix « vitale, afin de préserver l'organisation et la pérennité d'une activité symbolique du savoir faire de l'agroalimentaire français. » Le Cifog précise que « l'alimentation représentant 50 % du coût de production d'un palmipède à foie gras, la hausse enregistrée sur les céréales entre juin 2010 et février 2011 a entraîné un surcoût de 100 € par tonne de céréales, soit 3 € par canard ».