Farines animales, le retour?
La Commission européenne prévoit le retour des farines animales sous certaines conditions dans l'alimentation de certains animaux. En 2001, elles avaient été interdites pour lutter contre l'ESB.
L'Union européenne n'a détecté qu'une soixantaine de cas d'ESB en 2009. Essentiellement sur des animaux àgés de dix ans et plus. Forte de la disparition progressive de la maladie et des progrès réalisés en matière de la lutte, la Commission européenne a adopté une nouvelle feuille de route (dite feuille de route 2) visant à assouplir le dispositif actuel de lutte contre les encéphalopathies spongiformes transmissibles dans les cinq années à venir pour la période 2010-2015. La principale proposition porte sur le retour des farines animales dans l'alimentation du bétail. Mais seulement sous certaines conditions. Ainsi l'interdiction de nourrir les porcs, les volailles, les poissons avec des farines animales pourrait serait levée. Mais leur réutilisation au sein de la même espèce resterait interdite. Autrement dit, il serait possible de donner des farines de volailles aux porcs et des farines de porcs aux volailles, mais il serait interdit de faire du « cannibalisme », c'est à dire de donner des farines de porcs aux porcs ou de volailles aux volailles. Quoiqu'il en soit, les ruminants seront exclus des modifications envisagées et ils ne pourront être nourris avec des farines animales quelle que soit leur origine.
Relèvement de l'àge du dépistageEgalement prévu, le relèvement progressif de l'àge minimum de dépistage de l'ESB pour les bovins, ce qui permettrait de réduire de façon notable le nombre de tests menés tous les ans et d'en réduire le coût. Actuellement, cet àge est de 48 mois. Le relèvement du dépistage à 48 mois depuis 2009 dans 17 Etats membres a permis de réduire les coûts de 14,15 millions d'euros en 2008 à 9,91 millions d'euros en 2009, estime le Copa-Cogeca. La Commission propose également d'abandonner l'abattage systématique des cohortes, c'est-à -dire les animaux nés la même année que l'animal atteint de l'ESB dans une exploitation. En outre la chair de ces animaux pourrait être introduite dans le circuit alimentaire pour autant qu'ils soient soumis à un test de dépistage dont le résultat se révélerait négatif. La liste des matériels à risque spécifiés actuellement en vigueur dans l'Union européenne, c'est-à -dire les organes pouvant abriter l'agent de d'ESB pourrait être alignée sur les normes internationales de l'Organisation mondiale de la santé animale (OUE). Enfin un certain nombre de dispositions sont prévus pour les ovins et caprins en matière de lutte contre la tremblante. Notamment par l'introduction de souches résistantes sélectionnées.
Le Copa-Cogeca qui a été la seule organisation à réagir se félicite de la nouvelle initiative de la Commission européenne. Il demande d'ailleurs à la présidence belge d'aller vite et de « mener à bien ce dossier » tout en exhortant la Commission, les eurodéputés et les ministres européens « à progresser sur les points mis en avant dans la feuille de route ». Car il s'agit à ce stade que d'intentions de la Commission qui auront besoin d'être validées par les ministres européens ainsi que le par le Parlement de Strasbourg pour se concrétiser.
Relèvement de l'àge du dépistageEgalement prévu, le relèvement progressif de l'àge minimum de dépistage de l'ESB pour les bovins, ce qui permettrait de réduire de façon notable le nombre de tests menés tous les ans et d'en réduire le coût. Actuellement, cet àge est de 48 mois. Le relèvement du dépistage à 48 mois depuis 2009 dans 17 Etats membres a permis de réduire les coûts de 14,15 millions d'euros en 2008 à 9,91 millions d'euros en 2009, estime le Copa-Cogeca. La Commission propose également d'abandonner l'abattage systématique des cohortes, c'est-à -dire les animaux nés la même année que l'animal atteint de l'ESB dans une exploitation. En outre la chair de ces animaux pourrait être introduite dans le circuit alimentaire pour autant qu'ils soient soumis à un test de dépistage dont le résultat se révélerait négatif. La liste des matériels à risque spécifiés actuellement en vigueur dans l'Union européenne, c'est-à -dire les organes pouvant abriter l'agent de d'ESB pourrait être alignée sur les normes internationales de l'Organisation mondiale de la santé animale (OUE). Enfin un certain nombre de dispositions sont prévus pour les ovins et caprins en matière de lutte contre la tremblante. Notamment par l'introduction de souches résistantes sélectionnées.
Le Copa-Cogeca qui a été la seule organisation à réagir se félicite de la nouvelle initiative de la Commission européenne. Il demande d'ailleurs à la présidence belge d'aller vite et de « mener à bien ce dossier » tout en exhortant la Commission, les eurodéputés et les ministres européens « à progresser sur les points mis en avant dans la feuille de route ». Car il s'agit à ce stade que d'intentions de la Commission qui auront besoin d'être validées par les ministres européens ainsi que le par le Parlement de Strasbourg pour se concrétiser.