Fromages fermiers : l'UPF dessine son avenir
Quelles orientations nouvelles désirent donner à leur structure les adhérents de l'Union des producteurs fermiers (UPF) ? La question a été posée par le président Jean-Baptiste Ferrand lors de l'assemblée générale qui s'est tenue le 17 mai dans les locaux du lycée agricole de Soeix.
L'UPF, qui fête ses 20 ans, est à la croisée des chemins. En effet, le président Chourrout a choisi de passer la main et dans le même temps, l'animateur historique de l'Union, Nicolas Pébet, a fait valoir ses droits à la retraite.
Les propositions n'ont pas tardé à fuser. La première piste évoquée est le développement du travail en groupe. L'idée est de constituer des groupes de cinq ou six personnes qui ont un objectif commun. Ces sortes de formations, auxquelles le président Ferrand se dit « très favorable », auraient lieu loin des salles de cours. L'objectif est d'être dans les ateliers, en prise directe avec la réalité. Une conception défendue par Christine Bernatas, technicienne fromager de l'UPF : « La théorie c'est très bien, mais il faut aussi passer à la pratique et aller dans les fermes ».
La rentabilité des exploitations
Deuxième piste évoquée par J.-B. Ferrand, la rentabilité des exploitations. « Il faut avoir un vrai débat sur la partie économique et sur les coûts », insiste-t-il. Le travail est certes « conséquent », mais il est aussi « nécessaire » car « s'il n'y a pas de stratégie idéale, il faut avoir quelques références économiques pour voir si on sort du lot, en bien comme en mal ».
Dernière idée lancée par l'assemblée, la mise en relation des adhérents pour, par exemple, proposer des achats collectifs. « Internet a révolutionné la communication, explique le président de l'UPF. Il faut utiliser à fond cet outil ».
Yannick Allongue
Yannick Allongue