Garantie d’origine et de qualité, deux notions intimement liées depuis XVIIIe siècle
Les Assises de l’origine et ses débats autour des signes d’identification et d’origine (SIQO) constituent un temps fort toujours très suivi du salon de l’agriculture de Bordeaux. Pour la 18e édition, les organisateurs avaient choisi de se focaliser sur l’histoire et l’économie des signes d’identification de la qualité et de l’origine.
Après plusieurs éditions à forte connotation internationale, cette année, les Assises de l’origine se sont recentrées sur un thème beaucoup plus hexagonal. Et quoi de plus normal finalement pour la Région ALPC que de se pencher sur le sujet des signes d’identification de la qualité et de l’origine (SIQO), puisqu’elle en possède cent cinquante-six, soit le nombre le plus important de toutes les régions françaises. C’est donc sous le thème de “la place des SIQO dans les territoires”, et autour d’une approche économique et sociétale que les assises se sont déroulées pour cette édition 2016.
Une construction sociale
Philippe Meyzie, maître de conférences en histoire moderne à l’université Bordeaux-Montaigne, est revenu sur la construction progressive de ces SIQO. Un regard historique et une réflexion sociale expliquant quelques-uns des produits sous signe de qualité d’aujourd’hui.