Hétérogénéité et disparité dans les parcelles de maïs semences
La castration des maïs semences a démarré dans le bassin de l’Adour. Les conditions climatiques des dernières semaines ont entraîné du retard au niveau de la culture.
La castration des maïs semences a démarré dans le bassin de l’Adour. Les conditions climatiques des dernières semaines ont entraîné du retard au niveau de la culture.
Le cumul pluviométrique enregistré durant le printemps n’a pas été sans conséquences dans les parcelles de maïs. Jeudi 18 juillet dernier à Uzein, au nord de Pau, Damien Coustille est au volant de son enjambeur de castration, le visage crispé. Avant que son équipe de castreurs arrive pour environ trois semaines de travail, le jeune céréalier, à la tête d’une quarantaine d’hectares de maïs semence, s’affaire à l’écimage, après un premier passage des couteaux.
«J’ai semé en deux fois : une première séquence autour du 13 et 14 mai et une deuxième les 25 et 26. Quand la culture est très homogène, les pneus peuvent enlever jusqu’à 85% des fleurs si la machine est bien réglée bien évidemment. Vu cette année et l’irrégularité des maïs au sein des parcelles, on risque d’en être bien loin», souffle-t-il.