Influenza aviaire : versement d’une seconde avance à partir de mi-janvier
Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a annoncé le 13 décembre dans un communiqué de presse qu’il allait faire verser, à compter de la mi-janvier, la seconde avance financière pour les éleveurs de volailles touchés par l’influenza aviaire. «Pour les éleveurs qui auront déposé un dossier de demande d’indemnisation avant la fin de l’année», précise le communiqué.
Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a annoncé le 13 décembre dans un communiqué de presse qu’il allait faire verser, à compter de la mi-janvier, la seconde avance financière pour les éleveurs de volailles touchés par l’influenza aviaire. «Pour les éleveurs qui auront déposé un dossier de demande d’indemnisation avant la fin de l’année», précise le communiqué.
Ces avances permettront de percevoir une partie du solde des indemnisations pour pertes économiques (allongement des vides sanitaires) pour l’épisode 2021-2022, dont le guichet ouvre ce mercredi 14 décembre sur le site de FranceAgriMer. Les éleveurs ont jusqu’au 15 février pour déposer leur dossier afin d’émarger à ce dispositif doté de 404 M€, pour un paiement à partir du mois de mars.
Ces indemnisations couvriront 100% des pertes liées à l’allongement des vides sanitaires pendant la période de restrictions (dispositif I1). Nouveauté 2022, ces aides sont complétées par un dispositif I2, qui couvre 100% des pertes «dues aux éventuelles difficultés de remise en place» jusqu’à 150 jours après la levée des restrictions. Pour en bénéficier, il faut «reprendre la production au plus tard le 31 mars 2023». Le montant des aides sera réduit en cas de non-respect des règles de biosécurité.
La demande de la CFA a été entendue
Alors que l’épizootie d’influenza aviaire s’emballe dans l’Ouest, cette deuxième avance vise à «répondre aux difficultés de trésorerie des éleveurs», précise le ministère. Dans un communiqué du 8 décembre, la CFA (aviculteurs, FNSEA) exhortait les pouvoirs publics à «raccourcir les délais» d’indemnisation, rapportant que «certains [éleveurs] sont touchés pour la deuxième, troisième, voire quatrième fois», avec des «problèmes de trésorerie (…) majeurs».
Une première avance de 65 millions d’euros (M€) avait permis de soulager la trésorerie de plus de 5.000 éleveurs. Au total, ce sont plus d’1,1 milliard d’euros que les pouvoirs publics ont consacrés pour indemniser la filière victime de l’épizootie d’influenza aviaire. Au 12 décembre, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture, pas moins de 164 foyers en élevage ont été touchés (et confirmés) depuis le 1er août dernier.