Influenza : la France passe de nouveau en risque “élevé”
Face à une situation épidémiologique qui s’aggrave dans l’Hexagone, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé de placer l’ensemble du territoire en risque “élevé” à compter de ce jeudi 10 novembre. Cette décision permet de renforcer l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention.
Face à une situation épidémiologique qui s’aggrave dans l’Hexagone, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a décidé de placer l’ensemble du territoire en risque “élevé” à compter de ce jeudi 10 novembre. Cette décision permet de renforcer l’arsenal de protection des élevages avicoles et généralise les mesures de prévention.
Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture en date du 10 novembre, «le nombre de foyers d’influenza aviaire hautement pathogène continue à progresser ces dernières semaines en France et en Europe». Ainsi, au 8 novembre, on dénombrait «49 foyers en élevage confirmés en France et les cas en basse-cour et dans la faune sauvage sont également nombreux et en augmentation» précise le communiqué.
Face à cette situation, Marc Fesneau «a pris la décision de relever le niveau de risque épizootique vis-à-vis de l’influenza aviaire de “modéré” à “élevé” sur le territoire métropolitain.» Ainsi, les mesures de prévention sont renforcées pour protéger les élevages, conformément au plan d’action du 29 juillet.
Pour les éleveurs, cela signifie :
- La mise à l’abri de toutes les volailles sur tout le territoire métropolitain.
- L’interdiction de rassemblements de volailles sur tout le territoire métropolitain.
- L’obligation de bâcher les camions transportant des palmipèdes de plus de 3 jours.
Le ministère indique que ce relèvement du niveau de risque «a été décidé après consultation de l’Anses et de l’Office français de la biodiversité (OFB), qui ont observé des flux actifs d’oiseaux migrateurs et un nombre de foyers inhabituellement élevé pour la période. Il a fait l’objet d’une information préalable des parties prenantes.»
Enfin, le communiqué du ministère rappelle que «la consommation de viande, de foie gras et d’œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme.»