Influenza : adaptation des mises à l’abri pour les galliformes et pas de vaccination cet hiver
Après avoir reçu l’avis de l’Anses sur ce sujet, le ministère de l’Agriculture a annoncé, dans un communiqué du 16 décembre, plusieurs «adaptations des modalités de mise à l’abri» pour les Gallus plein air en contexte d’influenza aviaire. D’autre part, l’Agence sanitaire estime que les conditions ne sont pas encore réunies pour une vaccination cet hiver.
Après avoir reçu l’avis de l’Anses sur ce sujet, le ministère de l’Agriculture a annoncé, dans un communiqué du 16 décembre, plusieurs «adaptations des modalités de mise à l’abri» pour les Gallus plein air en contexte d’influenza aviaire. D’autre part, l’Agence sanitaire estime que les conditions ne sont pas encore réunies pour une vaccination cet hiver.
«La mise sous parcours réduits pour les Gallus, pintades et dindes sera désormais autorisée pendant la période la plus à risque (15 novembre au 15 mars)», sous réserve d’un «audit de biosécurité favorable». Cette possibilité était jusque-là conditionnée à des problèmes de bien-être animal, attestés par une visite vétérinaire. Une condition supprimée temporairement dans l’attente de l’avis de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Deuxième nouveauté : «Les surfaces des parcours réduits pourront être réévaluées.» Alors que la règle est aujourd’hui de 500 m2 pour 1000 volailles, l’Anses recommande de définir une surface maximale en fonction de la distance entre le bâtiment et la fin du parcours (20 à 30 m maximum).