Aller au contenu principal

Interbev étudie les comportements des consommateurs

Lors de la convention annuelle d'Interbev, qui se tenait le 20 juin 2012 au Conseil économique social et environnemental à  Paris, le comportement des consommateurs a été passé au peigne fin. «Nous assistons à  la naissance d'une nouvelle société», a ainsi affirmé Philippe Rucheton, directeur de recherche au Centre de communication avancée.

Les profils des consommateurs français deviennent de plus en plus nombreux: le spécialiste parle ainsi de «kaléidoscope du comportement des consommateurs». De la déstructuration des repas pour les plus jeunes, aux jeunes ménages qui «lisent toutes les étiquettes et qui ont la trouille de tout», en passant par la génération des seniors soucieux du rôle de leur alimentation pour leur santé, les attentes des consommateurs se complexifient. Si la tendance est de plus en plus marquée, certains critères de choix restent communs. Ainsi, le prix est un des premiers critères de choix. La recherche de proximité et le facteur environnemental deviennent, elles aussi, prépondérants pour le consommateur. «L'achat impulsif est remis en cause. Les consommateurs sont à  la recherche de bonnes affaires», estime Philippe Rucheton. Par ailleurs, «vous devez affirmer la valeur métier des différents maillons de votre filière», poursuit-il devant les treize familles d'Interbev. et la valorisation du savoir-faire des professionnels permet de répondre aux attentes sociétales en termes de proximité notamment. Le gain de compétitivité est une priorité pour l'ensemble des acteurs des filières d'élevage, mais il se heurtera immanquablement aux exigences sociétales vis-à -vis de l'environnement et du bien-être animal notamment. un défi loin d'être insurmontable pour Philippe Rucheton qui explique au contraire que «la naissance de cette nouvelle société de consommation est une opportunité» pour les filières d'élevage «Le tout contrat n'est pas réaliste» Lors de cette même rencontre, les représentants de la filière ont également évoqué la question de la contractualisation. «Le tout contrat n'est pas réaliste», a lancé Dominique Langlois, président d'Interbev. Pierre Méhaignerie, ancien ministre de l'agriculture, met aussi en garde face à  la désillusion que pourrait créer la généralisation de l'obligation de contractualiser. «Je n'y crois pas», a-t-il affirmé. Le président d'Interbev a ajouté que, pour commencer, l'interprofession ciblait spécifiquement les jeunes bovins avec un objectif de 30% de contractualisation. Pour sa part, Xavier Beulin, président de la FNSEA, estime que la contractualisation est une «réponse collégiale» au sein de la filière, mais «qu'il faut y aller progressivement». En outre, le président de l'interprofession a ajouté que des contrats existaient déjà  avant la loi de modernisation agricole, mais que ces contrats étaient «de faux contrats» car les engagements n'étaient pas toujours tenus. «La LMA permet de donner un cadre national», a estimé Dominique Langlois.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Les festivités reprennent dans le Saint Mont

Comme chaque année, un copieux programme a été concocté pour le traditionnel Vignoble en fête des vignerons de Plaimont,…

Euralis et Maïsadour annoncent leur fusion

Les deux groupes coopératifs, dont les résultats financiers se sont érodés ces dernières années, ont engagé des discussions…

Art et courage : expérience et jeunesse sur la piste de Pomarez

L’aficion coursayre a rendez-vous samedi 12 avril pour la 32e édition du festival.

Esprit du Sud s’attache à défendre et transmettre les cultures locales

L’association poursuit son travail de fond pour faire comprendre l’importance de préserver les cultures régionales en tâchant…

La filière foie gras, un phoenix à qui on coupe les ailes

Peu à peu la France regagne le terrain qu’elle avait perdu. Cependant, les responsables de la filière sont vent debout contre…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon