La charcuterie s'engage dans l'indication d'origine
La Fédération des industriels charcutiers, traiteurs et transformateurs de viandes (FICT), au nom des entreprises charcutières françaises, « est prête à signer un accord interprofessionnel qui permettrait aux consommateurs de mieux identifier l'origine française des viandes porcines entrant dans la fabrication des charcuteries françaises », déclare-t-elle dans un communiqué du 10 septembre. Cela « afin de montrer sa solidarité avec les éleveurs de porcs français ».
Par cet accord, la FICT demande à ses adhérents d'appliquer les modalités d'apposition du logo VPF « viande porcine française » sur les étiquettes et l'emballage. Elle annonce être prête à adhérer à l'association VPF. La FICT représente 340 entreprises (de la multinationale à la PMI régionale), 38 000 salariés. 85 % des approvisionnements en viande porcine utilisés par ses entreprises adhérentes sont d'origine française.
Peu avant ce communiqué, la Fédération nationale porcine (FNP) faisait part « du manque de solidarité dans la filière ». À la suite de nombreux échanges entre les membres de la filière, la FNP annonçait que la FICT refusait « l'identification des produits d'origine ». D'autre part, selon elle, ni la FICT, ni le syndicat national de l'industrie des viandes (SNIV) ne soutenaient « l'idée d'une augmentation de la plus-value VPF en pied de facture ». La FNP avait ainsi appelé ses adhérents « à interpeller ces acteurs » lors du salon de l'élevage de Rennes (Space).
Par cet accord, la FICT demande à ses adhérents d'appliquer les modalités d'apposition du logo VPF « viande porcine française » sur les étiquettes et l'emballage. Elle annonce être prête à adhérer à l'association VPF. La FICT représente 340 entreprises (de la multinationale à la PMI régionale), 38 000 salariés. 85 % des approvisionnements en viande porcine utilisés par ses entreprises adhérentes sont d'origine française.
Peu avant ce communiqué, la Fédération nationale porcine (FNP) faisait part « du manque de solidarité dans la filière ». À la suite de nombreux échanges entre les membres de la filière, la FNP annonçait que la FICT refusait « l'identification des produits d'origine ». D'autre part, selon elle, ni la FICT, ni le syndicat national de l'industrie des viandes (SNIV) ne soutenaient « l'idée d'une augmentation de la plus-value VPF en pied de facture ». La FNP avait ainsi appelé ses adhérents « à interpeller ces acteurs » lors du salon de l'élevage de Rennes (Space).