La LGV Bordeaux-Dax intéresse aussi le Pays basque sud
Le Département des Pyrénées-Atlantiques et le gouvernement basque se concertent sur le financement de cette infrastructure qui aura des effets au-delà de la frontière.
Après moult rebondissements depuis quinze ans, la ligne ferroviaire à grande vitesse qui doit relier Bordeaux à Toulouse d’une part et Bordeaux à Dax d’autre part, soit 327 kilomètres de voies nouvelles, qui mettront Paris à trois heures et quinze minutes de Toulouse et de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) a été remise sur les rails par le gouvernement. Mais pour financer ce Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), la Région Nouvelle-Aquitaine a sollicité la participation financière des collectivités locales.
Pour le président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, «Il est indispensable que nos homologues du Pays basque sud connaissent la situation et le point de vue de la collectivité départementale. C’est cela, aussi, le socle de confiance de notre collaboration transfrontalière et de notre avenir commun».
Afin d’évoquer ce dossier de la LGV qui trouve un prolongement naturel outre Bidassoa et plus largement la question du corridor atlantique, Jean-Jacques Lasserre a rendu visite au président du gouvernement basque (Lehendakari) Inigo Urkullu le lundi 29 novembre. De même, il s’est entretenu avec le député général du Gipuzkoa, Markel Olano, lors de sa venue à Bayonne deux jours auparavant.
À l’un comme à l’autre, le président des Pyrénées-Atlantiques a clairement réaffirmé son attachement au projet GPSO «dans des conditions financières qui soient acceptables» et pour laquelle, «une solidarité territoriale est nécessaire», notamment pour la modernisation de la voie existante (Dax-Bayonne et Bayonne-Pau), dont les répercussions concernent le transit européen de fret de cet axe atlantique.