La mutualisation est en marche
Le réseau aquitain des chambres d'agriculture s'est mis en mouvement pour bàtir son projet de mise en commun des moyens et des compétences.
Le taux d'installation est élevé dans les Pyrénées-Atlantiques par rapport aux autres départements de la région. Je suis satisfait de cette dynamique mais ce n'est pas le tout de s'installer encore faut-il pouvoir vivre de son métier d'agriculteur. Notre préoccupation au quotidien en tant que conseiller est de pérenniser l'activité de ces jeunes pour qu'ils puissent améliorer leurs conditions de vie ». C'est en ces termes que Jean-Michel Anxolabéhère, le président de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques, s'est exprimé le jeudi 28 juin dernier à Gradignan, en Gironde, devant l'ensemble des collaborateurs des cinq chambres départementales et de la chambre régionale, soit plus de 480 personnes réunies pour la première en convention de travail. Ensemble, ils ont dégagé les pistes par lesquelles leur expertise et leur compétence pourront s'affûter.
Un signal fort pour l'avenir
Objectif de la journée : donner un signal fort, tant en interne que vis-à -vis des partenaires extérieurs, sur la façon dont la stratégie de mutualisation se décline et se déclinera au sein de la structure. Comme l'a rappelé Dominique Graciet, président de la chambre régionale, « cette mutualisation qui vise à améliorer le travail en réseau se base sur un partage de connaissances et un relèvement des compétences, ce qui nous permettra de répondre à toutes les demandes. Il s'agit donc d'une élévation, d'un changement de notre métier de conseil qui accompagne l'évolution économique des exploitations ».
Ce grand projet de mutualisation est animé par deux grandes ambitions croisées : plus d'expertises et moins de dépenses. Car même si l'idée n'est pas de faire des coupes sombres, cette mutualisation s'inscrit bel et bien au départ dans le vaste mouvement de la révision générale des politiques publiques (RGPP).
Autrement dit, rattrapé par la RGPP, mais pas dépassé par elle, le réseau des chambres d'agriculture d'Aquitaine s'est mis en mouvement pour bàtir ce projet dans lequel l'expertise affinée doit permettre de faire mieux avec moins de moyens alloués et d'aller « convaincre » de nouveaux partenaires, comme les collectivités territoriales par exemple. Douze chantiers déjà lancés
Au départ, cela passe donc par l'identification de thématiques. C'est ainsi que douze chantiers ont été lancés, il y a un an environ. Certains portent sur l'affinement d'une offre de services comme en élevage, ou sur l'optimisation du conseil phytos, d'autres visent à baisser des dépenses en pratiquant les achats groupés ou à accentuer la veille sur les opportunités de financement divers.
Autant de projets qui rentrent désormais dans une phase active et dont la réussite est conditionnée à la qualité de l'adhésion des 480 agents, d'où l'organisation de cette journée de convention. Marie-Noëlle Charles
Objectif de la journée : donner un signal fort, tant en interne que vis-à -vis des partenaires extérieurs, sur la façon dont la stratégie de mutualisation se décline et se déclinera au sein de la structure. Comme l'a rappelé Dominique Graciet, président de la chambre régionale, « cette mutualisation qui vise à améliorer le travail en réseau se base sur un partage de connaissances et un relèvement des compétences, ce qui nous permettra de répondre à toutes les demandes. Il s'agit donc d'une élévation, d'un changement de notre métier de conseil qui accompagne l'évolution économique des exploitations ».
Ce grand projet de mutualisation est animé par deux grandes ambitions croisées : plus d'expertises et moins de dépenses. Car même si l'idée n'est pas de faire des coupes sombres, cette mutualisation s'inscrit bel et bien au départ dans le vaste mouvement de la révision générale des politiques publiques (RGPP).
Autrement dit, rattrapé par la RGPP, mais pas dépassé par elle, le réseau des chambres d'agriculture d'Aquitaine s'est mis en mouvement pour bàtir ce projet dans lequel l'expertise affinée doit permettre de faire mieux avec moins de moyens alloués et d'aller « convaincre » de nouveaux partenaires, comme les collectivités territoriales par exemple. Douze chantiers déjà lancés
Au départ, cela passe donc par l'identification de thématiques. C'est ainsi que douze chantiers ont été lancés, il y a un an environ. Certains portent sur l'affinement d'une offre de services comme en élevage, ou sur l'optimisation du conseil phytos, d'autres visent à baisser des dépenses en pratiquant les achats groupés ou à accentuer la veille sur les opportunités de financement divers.
Autant de projets qui rentrent désormais dans une phase active et dont la réussite est conditionnée à la qualité de l'adhésion des 480 agents, d'où l'organisation de cette journée de convention. Marie-Noëlle Charles