La plus faible récolte de maïs depuis 1990
Lors d’un point presse de ce lundi 3 octobre, le ministère de l’Agriculture a confirmé que le bilan des récoltes était «mauvais» et que les pluies de septembre n’avaient pas eu de réel impact sur les eaux de surface et les nappes phréatiques.
Lors d’un point presse de ce lundi 3 octobre, le ministère de l’Agriculture a confirmé que le bilan des récoltes était «mauvais» et que les pluies de septembre n’avaient pas eu de réel impact sur les eaux de surface et les nappes phréatiques.
Selon la Rue de Varenne, la production de maïs devrait chuter de 25% par rapport à 2021 (-17,1% par rapport à la moyenne quinquennale). «C’est la plus faible récolte depuis 1990», dit-on au cabinet du ministre. Quant au maïs fourrager, il chute lui aussi de 17,5% par rapport à 2021 (-14,5% par rapport à la moyenne quinquennale).
Si la hausse des surfaces a pu compenser la baisse des rendements pour donner une production de tournesol stable, les prairies ont, en revanche beaucoup souffert. Elle chute de 33% par rapport à la moyenne 1989-2018 et c’est la plus faible récolte depuis la sécheresse de 2003.
Enfin sur 19 demandes de dérogations (dont 14 pour les fromages) réceptionnées par l’institut national de l’origine et de la qualité (INAO), 18 ont été acceptées, a confirmé le ministère.
Des indemnisations plus rapides
Le ministère de l’Agriculture a également annoncé qu’il allait accélérer le calendrier de reconnaissance et d’indemnisation des calamités agricoles pour les zones les plus touchées par la sécheresse.
Une dizaine de départements seraient concernés et des acomptes de 50% pourraient être versés rapidement (courant novembre) avant un versement de solde avant la fin de l’année pour les agriculteurs de ces départements. C’est la prochaine réunion du comité de gestion des risques agricoles prévue le 18 octobre qui avalisera le dispositif.