La puce automatise l'allotement
Au GAEC des Fenassiers, l'identification électronique (boucle officielle) simplifie la gestion en lots, en assurant le tri automatique des vaches en sortie de salle de traite.
Coordinateur identification à la chambre d'agriculture d'Ille-et-Vilaine, Alain Bazire fait remarquer que « les nouvelles technologies permettent aux éleveurs d'automatiser un certain nombre de tàches ». Au GAEC des Fenassiers à Plénée-Jugon dans les Côtes d'Armor, l'automatisation des tàches est passée par la mise en place de boucles électroniques sur le troupeau de vaches laitières. Explications.
Les éleveurs gèrent l'alimentation des cent laitières, par lots. Deux lots sont formés en fonction du rang de vêlage et de la période de production. Le lot numéro un avec un DAC à disposition, est constitué des primipares et des vaches fraîchement vêlées. Le lot deux comprend les vaches pleines. « En fonctionnant ainsi, nous restons vigilants aux coûts de concentrés, en complémentant plus uniquement les animaux à forts besoins », explique Luc Gesret, l'un des quatre associés du GAEC des Fenassiers.
Identification simplifiée des animaux
L'inconvénient de la conduite en lots est la nécessité de trier les vaches laitières et donc d'avoir à les manipuler régulièrement. D'où l'intérêt de l'identification électronique. « Pour se faciliter le travail, toutes les vaches sont regroupées au moment de la traite, puis séparées en sortie. La puce électronique est lue lorsque l'animal rentre dans le roto (28 postes) pour la repérer, puis à la sortie pour la réalloter automatiquement, indique l'éleveur. À ce stade, nous avons choisi trois options. En arrivant dans le couloir de sortie, trois portes, contrôlées par un automate, permettent de rediriger les bêtes soit vers les logettes du lot un, soit vers celles du lot deux ou encore vers trois box dédiés aux animaux malades, à tarir, à vendre ou encore en chaleur », poursuit Luc Gesret. L'information de tri est paramétrée dans le logiciel du roto.
Après quelques ajustements informatiques, l'outil satisfait les exploitants. « On apprécie, une fois la traite finie, de ne pas avoir à effectuer manuellement de tri sélectif. Les vaches sont quant à elles moins stressées. De plus, avec l'agrandissement des troupeaux, on n'est pas à l'abri de confondre une bête ou de faire une erreur de lecture. » Les boucles offrent un autre avantage par rapport aux colliers : « elles nous laissent libres quant à nos choix futurs d'équipements (possibilité de changer de constructeurs). » Cette option a été retenue lors de la construction du nouveau bàtiment vaches laitières et du bloc traite, suite à la création du GAEC des Fenassiers, résultat du regroupement de deux exploitations. Ce système est effectif depuis juin 2011. Une boucle électronique vaut un euro de plus qu'une classique. « À la mise en route du nouveau bàtiment, 100 bovins ont été équipés, et environ 80 de plus ensuite chaque année », commente l'éleveur. Pour Alain Bazire, « l'enjeu aujourd'hui, est de faire communiquer tous les outils d'aide à l'élevage entre eux, afin d'améliorer les conditions de travail de l'éleveur. Il faut un lieu pour centraliser l'information et la restituer là où elle est nécessaire ». * 4 associés, 150 hectares (1/3 herbe, 1/3 mais, cultures), 930 000 litres de quotas, 9 000 à 9 500 litres produits par vache, 50 taurillons charolais. Cyrielle Delisle Bàtiment adapté
La gestion du troupeau en lots est entrée dans la démarche globale de construction du bàtiment. Ainsi, le DAC a été positionné sur la partie retour du lot un (primipares et vaches début de lactation), pour obliger les bêtes concernées à passer devant, avant de retourner aux cornadis. « De cette manière, il fonctionne bien. Autre aménagement : le lot un dispose de cornadis, alors que le lot deux (vaches pleines) bénéficie de panneaux LS obliques, plus économiques, car les interventions y sont limitées », explique Luc Gesret. D'autre part, à l'avenir, les éleveurs ne seront pas bloqués par le système (roto) et peuvent envisager d'amener un troisième lot venant d'un bàtiment tiers.
L'inconvénient de la conduite en lots est la nécessité de trier les vaches laitières et donc d'avoir à les manipuler régulièrement. D'où l'intérêt de l'identification électronique. « Pour se faciliter le travail, toutes les vaches sont regroupées au moment de la traite, puis séparées en sortie. La puce électronique est lue lorsque l'animal rentre dans le roto (28 postes) pour la repérer, puis à la sortie pour la réalloter automatiquement, indique l'éleveur. À ce stade, nous avons choisi trois options. En arrivant dans le couloir de sortie, trois portes, contrôlées par un automate, permettent de rediriger les bêtes soit vers les logettes du lot un, soit vers celles du lot deux ou encore vers trois box dédiés aux animaux malades, à tarir, à vendre ou encore en chaleur », poursuit Luc Gesret. L'information de tri est paramétrée dans le logiciel du roto.
Après quelques ajustements informatiques, l'outil satisfait les exploitants. « On apprécie, une fois la traite finie, de ne pas avoir à effectuer manuellement de tri sélectif. Les vaches sont quant à elles moins stressées. De plus, avec l'agrandissement des troupeaux, on n'est pas à l'abri de confondre une bête ou de faire une erreur de lecture. » Les boucles offrent un autre avantage par rapport aux colliers : « elles nous laissent libres quant à nos choix futurs d'équipements (possibilité de changer de constructeurs). » Cette option a été retenue lors de la construction du nouveau bàtiment vaches laitières et du bloc traite, suite à la création du GAEC des Fenassiers, résultat du regroupement de deux exploitations. Ce système est effectif depuis juin 2011. Une boucle électronique vaut un euro de plus qu'une classique. « À la mise en route du nouveau bàtiment, 100 bovins ont été équipés, et environ 80 de plus ensuite chaque année », commente l'éleveur. Pour Alain Bazire, « l'enjeu aujourd'hui, est de faire communiquer tous les outils d'aide à l'élevage entre eux, afin d'améliorer les conditions de travail de l'éleveur. Il faut un lieu pour centraliser l'information et la restituer là où elle est nécessaire ». * 4 associés, 150 hectares (1/3 herbe, 1/3 mais, cultures), 930 000 litres de quotas, 9 000 à 9 500 litres produits par vache, 50 taurillons charolais. Cyrielle Delisle Bàtiment adapté
La gestion du troupeau en lots est entrée dans la démarche globale de construction du bàtiment. Ainsi, le DAC a été positionné sur la partie retour du lot un (primipares et vaches début de lactation), pour obliger les bêtes concernées à passer devant, avant de retourner aux cornadis. « De cette manière, il fonctionne bien. Autre aménagement : le lot un dispose de cornadis, alors que le lot deux (vaches pleines) bénéficie de panneaux LS obliques, plus économiques, car les interventions y sont limitées », explique Luc Gesret. D'autre part, à l'avenir, les éleveurs ne seront pas bloqués par le système (roto) et peuvent envisager d'amener un troisième lot venant d'un bàtiment tiers.