La vaccination FCO devient volontaire
A compter de novembre 2010, la vaccination contre la fièvre catarrhale devient facultative pour les animaux destinés à rester sur le territoire national, mais obligatoire pour ceux destinés à l'export.
À l'occasion du comité national de suivi de la fièvre catarrhale ovine (FCO) qui s'est tenu le 21 juillet, les pouvoirs publics ont annoncé leur décision de rendre la vaccination contre la FCO volontaire à compter de la prochaine campagne de prophylaxie. Le ministère de l'agriculture a donc décidé de mettre un terme à la vaccination obligatoire en vigueur depuis deux ans. En effet, avec 32 348 foyers de FCO en 2008, 83 en 2009 et un seul foyer à ce jour en 2010, la maladie apparaît désormais maîtrisée sur le territoire.
Ne pas baisser la gardeLa campagne 2009-2010 de vaccination obligatoire a bénéficié d'un budget de 98 millions d'euros. Ces deux campagnes avaient permis de maintenir les échanges commerciaux d'animaux vivants avec l'Italie et l'Espagne.
La Fédération nationale bovine s'est félicitée de cette initiative gouvernementale qui ouvre la voie « à une plus grande responsabilisation des éleveurs » et qui devrait leur permettre de procéder eux-mêmes à la vaccination de leur cheptel de souche. Ceci étant, la FNB ne souhaite pas baisser la garde. « La lutte contre la FCO continue » prévient le syndicat qui appelle donc à une vaccination massive, « seule garante de la protection du cheptel français et de la pérennité du métier d'éleveur ».
Quid des exports vers l'Italie et l'Espagne ?Néanmoins reste à résoudre le sort des animaux vivants qui font l'objet d'échanges intracommunautaires. « Une étape reste à franchir par le ministre de l'Agriculture et ses services d'ici fin septembre avec leurs homologues italiens et espagnols pour définir les nouvelles conditions aux échanges intracommunautaires d'animaux vivants », rappelle la Fédération nationale bovine (FNB) dans un communiqué du 21 juillet.
La FNB demande au ministère de l'Agriculture de définir avec ses homologues italiens et espagnols les nouvelles conditions d'exportation. La question est posée de l'éventuelle suppression des protocoles bilatéraux de commercialisation entre les États membres.Organisation de la fin de la campagneDans un communiqué de presse du 21 juillet, la direction départementale de la protection des populations des Pyrénées-Atlantiques (Tél.: 05 59 02 10 80) rappelle que la vaccination contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est obligatoire en France jusqu'au 2 novembre 2010, mais elle n'est plus prise en charge par l'État depuis le 1er juillet. Aussi, à partir de cette date les vaccins et les actes vaccinaux sont à la charge de l'éleveur. Les tarifs sont fixés (dans le cadre des tarifs de prophylaxies obligatoires), ce sont les mêmes qu'en 2009.
Pour la campagne 2010/2011Le comité de pilotage national qui s'est tenu à Paris le 21 juillet (voir ci-contre) a donc pris les décisions suivantes quant aux modalités de vaccination à l'issue l'actuelle campagne.
À compter de novembre 2010 et pour les animaux destinés à rester sur le territoire national, la vaccination sera facultative. Les éleveurs volontaires auront le choix de vacciner eux-mêmes ou de faire appel à leur vétérinaire sanitaire.
Pour les animaux destinés à quitter le territoire national, la vaccination reste obligatoire et sera réalisée par le vétérinaire sanitaire de l'élevage, conformément aux exigences sanitaires internationales en matière de certification des mouvements.
Situation particulièreLes conséquences de ces nouvelles dispositions sont, pour le département des Pyrénées-Atlantiques, très réduites. En effet, la vaccination des broutards par les vétérinaires sanitaires reste obligatoire, tout comme la vaccination de l'ensemble du cheptel dont les jeunes animaux sont destinés à partir en Espagne ou en Italie avant vaccination (agneaux et veaux de moins de 120 jours pour l'exportation en Espagne, veaux de moins de 90 jours pour l'exportation en Italie).
Malgré l'amélioration de la situation épidémiologique constatée au cours des années 2009 et 2010 vis-à -vis des sérotypes 1 et 8 de la FCO, le ministère chargé de l'agriculture tient à rappeler que la vaccination reste fortement recommandée, dans la mesure où il s'agit du seul moyen de lutte réellement efficace contre la maladie.
Ne pas baisser la gardeLa campagne 2009-2010 de vaccination obligatoire a bénéficié d'un budget de 98 millions d'euros. Ces deux campagnes avaient permis de maintenir les échanges commerciaux d'animaux vivants avec l'Italie et l'Espagne.
La Fédération nationale bovine s'est félicitée de cette initiative gouvernementale qui ouvre la voie « à une plus grande responsabilisation des éleveurs » et qui devrait leur permettre de procéder eux-mêmes à la vaccination de leur cheptel de souche. Ceci étant, la FNB ne souhaite pas baisser la garde. « La lutte contre la FCO continue » prévient le syndicat qui appelle donc à une vaccination massive, « seule garante de la protection du cheptel français et de la pérennité du métier d'éleveur ».
Quid des exports vers l'Italie et l'Espagne ?Néanmoins reste à résoudre le sort des animaux vivants qui font l'objet d'échanges intracommunautaires. « Une étape reste à franchir par le ministre de l'Agriculture et ses services d'ici fin septembre avec leurs homologues italiens et espagnols pour définir les nouvelles conditions aux échanges intracommunautaires d'animaux vivants », rappelle la Fédération nationale bovine (FNB) dans un communiqué du 21 juillet.
La FNB demande au ministère de l'Agriculture de définir avec ses homologues italiens et espagnols les nouvelles conditions d'exportation. La question est posée de l'éventuelle suppression des protocoles bilatéraux de commercialisation entre les États membres.Organisation de la fin de la campagneDans un communiqué de presse du 21 juillet, la direction départementale de la protection des populations des Pyrénées-Atlantiques (Tél.: 05 59 02 10 80) rappelle que la vaccination contre les sérotypes 1 et 8 de la fièvre catarrhale ovine (FCO) est obligatoire en France jusqu'au 2 novembre 2010, mais elle n'est plus prise en charge par l'État depuis le 1er juillet. Aussi, à partir de cette date les vaccins et les actes vaccinaux sont à la charge de l'éleveur. Les tarifs sont fixés (dans le cadre des tarifs de prophylaxies obligatoires), ce sont les mêmes qu'en 2009.
Pour la campagne 2010/2011Le comité de pilotage national qui s'est tenu à Paris le 21 juillet (voir ci-contre) a donc pris les décisions suivantes quant aux modalités de vaccination à l'issue l'actuelle campagne.
À compter de novembre 2010 et pour les animaux destinés à rester sur le territoire national, la vaccination sera facultative. Les éleveurs volontaires auront le choix de vacciner eux-mêmes ou de faire appel à leur vétérinaire sanitaire.
Pour les animaux destinés à quitter le territoire national, la vaccination reste obligatoire et sera réalisée par le vétérinaire sanitaire de l'élevage, conformément aux exigences sanitaires internationales en matière de certification des mouvements.
Situation particulièreLes conséquences de ces nouvelles dispositions sont, pour le département des Pyrénées-Atlantiques, très réduites. En effet, la vaccination des broutards par les vétérinaires sanitaires reste obligatoire, tout comme la vaccination de l'ensemble du cheptel dont les jeunes animaux sont destinés à partir en Espagne ou en Italie avant vaccination (agneaux et veaux de moins de 120 jours pour l'exportation en Espagne, veaux de moins de 90 jours pour l'exportation en Italie).
Malgré l'amélioration de la situation épidémiologique constatée au cours des années 2009 et 2010 vis-à -vis des sérotypes 1 et 8 de la FCO, le ministère chargé de l'agriculture tient à rappeler que la vaccination reste fortement recommandée, dans la mesure où il s'agit du seul moyen de lutte réellement efficace contre la maladie.